William Finnergan est un journaliste émérite du The New Yorker et grand reporter. Son talent d’écriture est ici magnifié au service de ses mémoires.


Enfant ayant grandi au rythme des voyages de ses parents, l’auteur a su à chaque fois trouver un terrain de jeu propice au développement de sa passion qui sera le fil rouge du récit : le surf.
On s’attendrit de ses batailles d’enfant, s’émeut de ses tourments adolescents et des doutes d’adulte. Pourtant, William n’a rien d’ordinaire. Dès le plus jeune âge, le surf lui donne des occasions de vie unique, où la vie et la mort se frôlent souvent au nom du goût du risque et de la quête de l’exploit. Il ne se sait que trop humain et sensible face à la force de l’océan, mais paraît bien plus fort que le commun des mortels.


Avec l'amitié toujours comme fidèle compagnon, William nous montre que le surf s'affranchit de son état de sport solitaire, pour s'établir comme mode de vie.


C’est une ode à une autre vie, à celle des passions d’enfants oubliées, à celle d’une époque où le changement climatique n’avait pas encore eu raison de nos insouciances d’adolescents.


Son écriture est simple, volante, a le goût de l’eau iodée et du soleil qui tape, de la mousse des vagues, du vent impossible et de tous nos espoirs de vacances.

mbm1
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le 22 mai 2020

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