C'est juste génial. Bien sur il faut être sensible au personnage de Patti Smith, au New York des 60s-70s, et à une certaine poesie, mais si c'est le cas, on apprend vraiment beaucoup de chose sur sa periode 68-74 essentiellement, lorsqu'elle débarque à New York sans le sou pour être artiste-poete-dessinatrice, et sa rencontre avec Robert Mapplethorpe, le futur photographe génialement barré, mort du sida en 1989.
Une relation fusionnelle, compliquée (Mapplethorpe fut homo par la suite), belle. Je savais pas qu'elle avait crevé la faim à ce point entre 68 et 71, ni qu'elle avait coisé Hendrix lors de l'inauguration de son studio, qu'elle avait assisté à la genèse de "Me and Bobby McGee" de Joplin dans la chambre du Chelsea hotel, qu'elle n'a jamais pensé à faire de la musique avant 73, etc etc...
C'est passionnant, ca prend aux tripes parfois, et elle livre des instantanés du New York de cette période, de la cour d'Andy Wahrol, du mythique Chelsea hotel, de Brooklyn, de tous ces artistes divers croisés, qu'ils soient poètes, peintres, producteurs, photographes, musiciens...
Une belle nostalgie qui m'a réellement touché.