Été 2018, Palace de Verdier dans les Alpes suisses, Joël un auteur à succès vient s'y reposer après le décès de son ami et éditeur Bertrand et aussi pour oublier une peine de coeur.


Dans ce palace, il n'y a pas de chambre 622, il y a une chambre 621 bis à la place de la chambre 622 ? Joël va découvrir qu'il y a eu un meurtre dans cette fameuse chambre 622. C'est un bon début de roman et poussé par Scarlett une riche anglaise, Joël décide d'écrire un livre sur cet événement tout en enquêtant avec sa nouvelle complice sur cette sombre histoire.


Un livre original puisque l'auteur se met en scène et nous décrit la genèse de son roman, une occasion aussi pour Joël Dicker de rendre un hommage teinté d'émotion à son éditeur récemment décédé.


« Les gens considèrent souvent que l'écriture d'un roman commence par une idée. Alors qu'un roman commence avant tout par une envie : celle d'écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d'écrire, j'appelle ça la maladie des écrivains. »


L'écriture de Joël Dicker est légère et nous entraîne dans un récit à mi-chemin entre le théâtre de boulevard et l'enquête policière. Et le lecteur se laisse rapidement prendre au jeu.


Un roman policier où meurtre, jalousie et trahison font bon ménage sur fond de lutte de pouvoir au sein d'une grande banque suisse. Une intrigue bien menée, car le lecteur a hâte de savoir qui a bien pu être tué dans cette fameuse chambre 622 et nous devrons attendre le dernier quart du livre pour connaître enfin le nom de la victime. Reste à savoir le nom de l'assassin et le mobile de ce meurtre.


Malheureusement, les allers-retours incessants entre passé et présent finissent par donner le tournis au lecteur et à lui faire perdre le fil de l'histoire. le récit et l'intrigue auraient sans aucun doute gagné en intensité si l'auteur avait réduit ce pavé d'une bonne centaine de pages.


Au final, une déception certaine surtout que l'histoire est complètement rocambolesque.

feursy
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le 22 juin 2020

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Yves MONTMARTIN

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