Recueil de nouvelles qui regroupe le travail de Margaret Astrid Lindholm Ogden sous ses différents pseudonymes, j'ai bien aimé passer d'un univers à l'autre.

Dans "Une note de lavande", on se retrouve dans un monde où des extra-terrestres sont tombés du ciel, ils (re)produisent de la musique envoutante qui attire une nouvelle catégorie de drogués, la relation avec l'enfant, la petite soeur, l'univers, les implications extra-univers étaient vraiment intéressantes. Un bel univers, une belle histoire.

Dans "La Dame d’argent et le Quadragénaire" on voit arriver un Merlin un peu fatigué par la fin de magie dans le monde, mais qui a quand même une belle technique pour séduire cette femme un peu désespérée. Intéressant, mais sans plus.

"Le Cinquième Chat écrasé" était assez fou, un peu répugnant à un moment, mais assez surprenant finalement. Sympa.

"Chats errants" décris une belle relation d'amitié compliquée entre deux adolescentes qui ont des vies difficiles, une vraiment plus que l'autre. Touchant, rageant, intéressant.

"Finis", la vengeance est un plat qui se mange froid ;)

"Boîte à rythme" histoire intéressante d'une société qui souhaite tout contrôler, reproduire ce qu'elle estime être la perfection, laisser aucune place à l'improvisation ou à la folie, empêchant ainsi les erreurs, mais aussi l'invention. La parallèle final est sympathique bien que non nécessaire.

"L’Héritage", l'une des deux nouvelles "Robin Hobb", on se retrouve à Bingtown (lu en anglais, je ne sais pas si c'est le même nom en français), on y voit une jeune femme, guidée par un pendentif en wizarwood (lu en anglais, bla bla), venger sa grand-mère. Sans plus.

"Viande pour chat", la deuxième nouvelle "Robin Hobb" (bon en vrai, la troisième du recueil mais en français l'autre "Retour au pays", a été éditée à part)(bref), m'a par contre vraiment plu. Elle montre les limites d'une société qui n'a pas encore évolué sur les droits des femmes et qui voit un père "revenir" au bercail 3 ans après son départ. La mère-femme avait presque réussi à gérer les 4 bouts de bois qui leur tiennent (avec son fils donc) de maison, des poules, un coq, une vache et... un chat. Un chat qui a le vif et qui va se réveler être un allier de choix dans le combat de teritoire avec l'homme qui débarque. Intéressant, angoissant (si, un peu quand même), et finalement un "Don't ever speak to me again, I don't want to know." qui fait froid dans le dos.
Renauds
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le 13 mars 2013

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