L'île du Crâne a été mon premier contact avec Anthony Horowitz, c'est aussi un des premiers romans à thèmatique 'surnaturelle' que je me souviens avoir lu. Une chose est sûre, Horowitz est doué pour nous donner envie de lire quand on est gamin. Sa technique favorite : l'humour noir.
En effet l'écrivain britannique sait nous happer dans ses univers rien qu'avec son style accrocheur. Certes, ce n'est parfois pas vraiment subtile, comme c'est par exemple le cas du premier châpitre, mais ça marche, ça nous fait rire. Les personnages caricaturaux et les situations absurdes font mouche, Horowitz aime faire tomber la malchance sur ses personnages, comme sur Madame Eliot au début du roman et on s'en délecte sans avoir honte.
Mais les choses changent quand c'est le personnage principal, David Eliot, qui semble s'attirer des ennuis. Cette fois-ci les situations deviennent un peu angoissantes même si, dans le fond, toujours assez décalées. C'est dans la même veine finalement que la plupart des histoires courtes du même auteur.
Bien évidemment dans L'île du Crane il y a également quelques personnages secondaires qui ont leur rôle à jouer; mais finalement l'aventure s'avère pas si longue que ça.
L'île du Crane est un bon petit roman jeunesse qui m'avait bien plu à l'époque et qui reste dans ma mémoire pour son côté décalé et son esprit 'Harry Potter' ( bien que paru avant les premiers Harry Potter ).