Critique sur La Gloire de mon père par Michael

Dans cette autobiographie, Marcel Pagnol retrace des souvenirs d’enfance qui sont ceux d’un enfant ordinaire. Cette oeuvre classique inspirera le tournage d’un film une quinzaine d’années plus tard.
L’auteur, dont les parents s’étaient mariées jeunes, est né en 1895. Au début du récit, il parle de simples habitudes familiales, de l’histoire de son école et de la naissance de son frère et de sa soeur. Il raconte également ses déménagements à Saint-Loup à l’âge de 6 ans et à Marseille à l’âge de 9 ans. Après avoir perdu sa mère à l’âge de 15 ans, il poursuivit ses études secondaires. Il étudia à l’université d’Aix-en-Provence pour devenir professeur adjoint, puis auteur dramatique. Il publia cette première autobiographie en 1957 et en écrit d’autres jusqu’à sa mort, le 18 avril 1974.

Marcel Pagnol décrit en particulier ses premières vacances passées à La Treille. Ce fut pendant ces vacances là que son père réussi à abattre deux perdrix bartavelles, oiseaux rares venant du Proche-Orient, ce qui était exeptionnel. D’autant plus qu’à la veille du depart à la chasse, son oncle Jules eut un air narguant en vers son papa qui n’avait jamais été à la chasse. Il fit donc la fierté de son fils lorsqu’il apprit que les coups de feux tirés venaient du fusil de son père. En rentrant, il fut acceuilli chaleureusement par les villageois en raison de cet exploit.

Je n’ai pas l’habitude de lire des biographies, je lis plutôt des romans de type dramatique ou policier… Cependant, j’ai apprecié ce nouveau genre de lecture. J’ai été le plus intéressé par le fait que Marcel Pagnol ait souhaité partager des épisodes mémorables passés avec sa famille dans ce livre. Les anecdotes de son époque, parfois farceuses parfois aventureuses, tel qu’il les raconte sont captivantes. Ca me plait qu’il ait simplement créé un livre qui parle de la gloire de son père en son honneur. De plus, le courage de l’écrivain étant petit fut impréssionnant, par exemple quand il s’est décidé de rejoindre à la chasse son père et son oncle à leur insu.

Pour clore cette critique, je trouve cette autobiographie très sympathique, en particulier. C’est un livre que je conseille vivement.