Qui n’a pas rêvé en pensant à ce que l’on ferait si on gagnait le gros lot? C’est ce qui arrive à Jocelyne, mercière de son état dans la ville d’Arras et heureusement mariée à Jocelyn. Au début, elle n’y crois pas, n’ose pas aller chercher son chèque. Elle est en proie à des questions existentielles sur l’amour, la beauté et se demande si tout ne sera pas chamboulé. L’histoire se perd en considération existentialiste dans le fond assez banal . Le genre de question que l’on peut se poser devant n’importe quelle situation, a fortiori si elle est inhabituelle.
Jocelyne est une femme ordinaire, qui évolue dans un monde moderne, internet, blog mais qui pense rétro. Une vie banale, des enfants que l’on ne connait plus, mènent leur vie et nous ignore et finalement, un mari lui aussi naïf, mielleux et sommes toutes un personnage peu intéressant.
Plus de la moitié de cette oeuvre ne son que les états d’âme de Jocelyne portant sur les raisons de son hésitations. L’argent ne fait pas le bonheur, ont le sait, les enfants sont ingrats ça aussi on le sait et le mari est démanger par le démon de midi. Une fois les questions existentialistes posées, Le mari faux-jetons qui balance des compliments qui sonnent faux et auxquels ni lui ni sa femme ne croit. Au fond, c’est un couple de paumés qui s’imagine que le chèque en poche tout va aller pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Ils vont de désillusions en désillusion avec la fin tragique pour l’un et le désabusent perpétuel pour l’autre.. La solitude.
Même si ce livre est d’un style très facile à lire, je ne peut dire avoir été passionnée. Je n’ai pas retrouvée le gout de l’évasion, le rêve et une fois la dernière page terminée, je ne me suis pas levée de mon fauteuil avec un sentiment d’avoir lu une oeuvre grandiose. Même si l’auteur a souhaité rester proche du personnage M. et Mme Toulemonde, il à néanmoins omis à dessein peut être, que tout nouveau riche risque fort de connaitre le sort du savetier qui devenant riche perdit le sommeil, craignant sans cesse qu’on ne vienne le dérober. Jocelyn en fait la cruelle expérience puisque sa vie se termine misérablement malgré ses richesses, Le harcèlement des ”amis”, de la famille, des organisations multiples chacun quémandant sa part du gâteau. et naturellement l’État lui même avec l’ISF.