Les loups n'ont pas de roi
Ce troisième tome est celui des secrets et des intrigues. FitzChevalerie est devenu un jeune homme qui en sait beaucoup mais à qui pourtant l’on cache énormément de choses. Il navigue entre les...
le 22 oct. 2012
13 j'aime
Ce tome constitue à mes yeux la plus déchirante des tragédies modernes. Les éléments semés tout du long permettent une apothéose sur la dernière centaine de pages. Plus de la moitié se déroulent dans les cachots de Royal, où Fitz, abandonné, considéré comme un traître et un pratiquant de la magie abjecte du vif, connaît la torture... une torture horrible. Affamé, affaibli, transi de froid sur la pierre de sa cellule, son esprit sans cesse assailli par des artiseurs pervers, son corps martyrisé, roué de coups par les bourreaux. Et le sourire de Royal, la satisfaction de sa victoire totale, de sa prise de pouvoir. Ainsi meurt un homme, loin des siens, sans amis, sans nul autre secours que l'esprit d'un frère loup. La narration à la première personne, brillante depuis le début, prend tout son sens dans l'obscurité oppressante des cachots. L'osmose du lecteur avec le héros, cette communion avec son corps et son esprit, qui transmet la douleur, la peine, l'épuisement, me fait invariablement pleurer. Car à mesure que Fitz cède à la torture, quelque chose se brise en lui, et donc en moi. On touche au chapitre essentiel de la vie du bâtard, car sa chute, sa déchéance physique et mentale commence avec sa mort aussi paradoxal que cette phrase puisse paraître.
Le dernier chapitre, les jours de loup, achève à la perfection ce chef d'oeuvre de la fantasy, sur une réflexion quasi philosophique de ce que représente l'utopie de la vie animale, sur ce que représente l'amitié, dans le partage d'un corps, mais aussi celle de ceux qui l'arrachent à cette existence animale, ceux qui l'ont aimé malgré lui et sacrifié autant pour lui offrir cette seconde chance.
Les loups n'ont pas de roi
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste 2017: Objectif 50 livres
Créée
le 10 avr. 2017
Critique lue 238 fois
D'autres avis sur La Nef du crépuscule
Ce troisième tome est celui des secrets et des intrigues. FitzChevalerie est devenu un jeune homme qui en sait beaucoup mais à qui pourtant l’on cache énormément de choses. Il navigue entre les...
le 22 oct. 2012
13 j'aime
Tout au long du livre, FitzChevalerie se montre de plus en plus sûr de lui, utilise sans honte le Vif, oublie presque sa condition de bâtard, échafaude des plans minutieusement calculés... puis tout...
le 6 sept. 2010
7 j'aime
Fitz Chevalerie est un bâtard de sang royal. Il voudrait l'oublier qu'il ne le pourrait pas. Nombreux sont ceux qui le lui rappellent et pas toujours de la façon la plus aimable qui soit. Fort...
Par
le 11 sept. 2016
4 j'aime
2
Du même critique
Un crossover entre l'équipe des Astonishing x-men de Whedon et les New Avengers de Bendis, supervisé par ce dernier et dessiné par Coipel. Bref: House of M. Graphiquement, le dessinateur français...
Par
le 22 juil. 2016
8 j'aime
4
Amazon annonçait une série avec en tête d'affiche Orlando Bloom (l'un des trois acteurs dont je pourrais voir n'importe quel projet) et l'envoutante Cara Delevingne que j'apprécie à chaque film...
Par
le 25 nov. 2019
7 j'aime
1
Le premier tome de cette trilogie était une bonne bd. Bilal avait des choses à dire, des idées intéressantes à transmettre, et il usait de son dessin (assez sale volontairement) pour les...
Par
le 9 juin 2016
7 j'aime
1