Red is dead
Voilà un livre qui était entouré de très attrayantes et intéressantes critiques. Adapté en série, pour laquelle les critiques sont elles aussi élogieuses. Donc, emprunté à la bibli avec une grande...
Par
le 5 juin 2019
20 j'aime
1
Face à une baisse drastique de la natalité et l’apogée de crises politiques, la religion s’empare du pouvoir et sépare les femmes en trois classes : les épouses d’hommes riches, les bonnes à tout faire et les reproductrices, seules femmes fertiles. Ces dernières, les Servantes, se transforment en objets sexuels, utiles seulement si capables de tomber enceintes.
Ce roman est une lecture obligatoire. Écrit en 1985, les thèmes exposés sont encore d’actualité, si ce n’est plus. Les crises politiques s’accentuent, les nations se menacent, se méfient les unes des autres. De nombreuses crises écologiques éclatent : nous avons trop gaspillé, utilisé trop de produits nocifs, chimiques, nucléaires. Moins d’enfants naissent, le recours à la médecine est courant. Les guerres et actes de terrorisme s’intensifient : le peuple a peur. Tellement peur qu’il est prêt à accepter n’importe quoi contre un sentiment de sécurité. Face à l’incertitude de l’avenir, il préfère revenir en arrière, vers une terre connue, même s’il doit y sacrifier sa liberté.
Être féministe, c’est être humaniste. Restons aux aguets : ce qui nous semble fondamental ne l’est pas partout dans le monde, et peut disparaître du jour au lendemain.
Critique complète sur Aux bons mots !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 15 janv. 2018
Critique lue 249 fois
D'autres avis sur La Servante écarlate
Voilà un livre qui était entouré de très attrayantes et intéressantes critiques. Adapté en série, pour laquelle les critiques sont elles aussi élogieuses. Donc, emprunté à la bibli avec une grande...
Par
le 5 juin 2019
20 j'aime
1
Ce livre n'a pas pris une ride : le monde démocratique révolu que décrit Defred est incontestablement le nôtre aujourd'hui. Quant au régime totalitaire qui s'impose pour elle au présent, il pourrait...
Par
le 9 mars 2012
17 j'aime
2
Le titre de cette critique résume parfaitement le livre : 350 pages de lamentations monotones et pseudo-philosophiques qu'Atwood a le mauvais goût de plaquer sur un arrière-plan vaguement SF sans...
Par
le 8 févr. 2011
17 j'aime
3
Du même critique
ZsaZsa corrige des articles et écrit des livres. Lassée par sa vie parisienne, fatiguée et sans inspiration, elle part au milieu des Vosges, dans un gîte : petite cabane d’une seule pièce qui tremble...
le 15 janv. 2018
2 j'aime
Le rythme hypnotisant de La Ballade de l’impossible s’est ancré dans ma mémoire. Kizuki, lycéen, se suicide, laissant derrière-lui sa petite amie Naoko. Un an après le drame, son meilleur ami...
le 22 févr. 2018
2 j'aime
Il est toujours intéressant de confronter une œuvre à son contexte, qu’il soit historique ou personnel. Dans le cas de Sukkwan Island, cette confrontation est nécessaire : David Vann est âgé de...
le 13 mars 2018
1 j'aime