Le chardonneret, de Donna Tartt est un de ses livres que vous commencez avec beaucoup d'enthousiasme, attirés par l'attente générée par l'écrivain et par le fait qu'il s'agit du prix Pulitzer 2014, et que vous vous finissez avec un bon goût dans la bouche, mais avec le sentiment qu'il a manqué un peu de force, la force nécessaire pour que vous ressentiez cette mélancolie qui surgit, après avoir passé un long moment attaché à ses pages (il y en a plus de 1100) au moment de fermer la dernière page. La première partie est assez terrible puisque ça démarre par la mort de la mère du jeune héros de 13 ans dans un attentat à la bombe au Métropolitan de New York . 'auteur va nous raconter la vie de ce garçon jusqu'à ses trente ans qui est conditionné quoi qu'il se passe par ce deuil initial et c'est dans ces moments ou l'on revient subrepticement nous faire remarquer que cet arrière plan de deuil impossible et là que le roman est le plus fort. La dernière partie s' éloigne un peu de cela et m'a paru plus banale. The Chardonneret est un livre différent, qui plaira à tous ceux qui sont habitués aux longues lectures, car parfois, il peut être un peu pesant avec ses descriptions exhaustives et sa lenteur. Comme points positifs, la bonne structure de la narration, qui vous fait traverser le temps de manière linéaire, ce qui permets de suivre parfaitement suivre l'intrigue et comme je l'ai dit une certaine recherche de thèmes philosophiques comme la persistance du deuil .
Donna Tartt finalement nous transmet l'importance de la culture comme un trésor que l'on se doit de préserver dans le temps.. En bref, un livre que je recommande à tous ceux qui aiment les lectures longues et tranquilles, soignées et profondes qui offrent quelque chose de plus au lecteur qu'un simple moment de distraction.