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Déçu je suis
Eco bordel de merde, Umberto Eco. C'est un de mes romanciers favoris, pourtant sa carrière est très inégale. Si on résume, Le Nom de la Rose : tuerie ; Le Pendule : tuerie ; L'île du jour d'avant :...
le 30 avr. 2011
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Protocole d'action d'un comploteur professionnel
Jouer avec un héros antipathique, c'est jouer avec le feu. Et pour le coup, c'est raté : Umberto Eco ne donne pas assez de prise sur ses personnages, secondaires ou principaux, pour qu'on se sente lié à eux.
Si au début l'apparente dualité du récit fondée sur une possible schizophrénie du personnage principale donne envie d'en savoir plus, la totale superficialité de sa psychologie ennuie rapidement.
Et c'est vraiment dommage, car comme toujours avec Eco, la richesse historique du roman est extraordinaire. Restent quelques passages jouissifs, et la fascination que peut produire le fil rouge de la construction des fameux "protocoles des anciens sages de Sion", source d'innombrables théories du complot, et pièce maîtresse dans la justification des mouvements antisémites tout le long du XXe siècle.
Si au début l'apparente dualité du récit fondée sur une possible schizophrénie du personnage principale donne envie d'en savoir plus, la totale superficialité de sa psychologie ennuie rapidement.
Et c'est vraiment dommage, car comme toujours avec Eco, la richesse historique du roman est extraordinaire. Restent quelques passages jouissifs, et la fascination que peut produire le fil rouge de la construction des fameux "protocoles des anciens sages de Sion", source d'innombrables théories du complot, et pièce maîtresse dans la justification des mouvements antisémites tout le long du XXe siècle.
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le 20 juil. 2011
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