D'une nature bien trop imaginative et empathe pour longtemps supporter sans un improbable et très désagréable mélange de fascination et d'horreur la mise à l'extérieur d'un corps humain de ce qui s'y trouve à l'intérieur, je ne parviens résolument pas à entrer dans les récits qui font un usage immodéré d'une mise à nu de tripaille et cervelle, moins encore quand cela s'accompagne de sévices divers, fussent-ils improbables.
Non qu'il y ait quoi que ce soit d'extrême dans le sadisme jovial dont fait preuve ce bouquin, pastiche potache et dynamique de la culture pop du genre. Il me suffit en fait d'une scène pour me pourrir un livre, mes nuits et l'humeur. Ce "Livre sans nom", que je découvre à l'occasion d'un cercle de lecture, est sans aucun doute fort réjouissant dans le genre - mais il en contient plusieurs.
La curiosité autant que mes co-lecteurs me pousseront sans doute jusqu'au bout. Mais ce type de littérature n'est décidément pas fait pour moi, quelles qu'en soient les qualités de rythmes et d'humour (parce qu'après tout, c'est un livre sans autre réelle prétention que de faire rire).