Comme pour les volumes précédents, George R.R. Martin prend le temps de poser son histoire dans une succession de chapitres interminables pour finalement accélérer les choses dans la dernière partie de son roman qui apporte des réponses mais soulève d’avantage encore de questions. Je ne tenterai pas de faire un résumé, il y a beaucoup à dire. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture des chapitres de personnages que j’adore: Arya, Davos, Jon ou Jaime sans pour autant rester en retrait sur des personnages que je déteste tels que les Bolton, que l’on découvre un peu plus encore au travers de Theon Greyjoy, renommé Schlingue. Si la froideur du père en glace plus d’un, la folie du fils ne peut laisser de marbre. Il tire plaisir dans la souffrance des autres, son absence complète d’empathie en fait l’un des méchants les plus horribles de la littérature. Alors que Cersei est l’un des personnages féminins les plus détestables de la série, on arrive presque à la prendre en pitié quand elle devient victime de ses propres choix et erreurs commises sans une once de remord ou de culpabilité, il est impossible de compatir envers Ramsay. L’auteur captive le lecteur par son habilité à rendre intéressant le parcours de tout ses personnages, qu’ils soient bons ou mauvais. On ne peut qu’attendre que les fils se recoupent et que les rencontres viennent débarrasser l’histoire des plus vils. Brillant! On notera pourtant la mort de personnages principaux intéressants, qui avaient pourtant du potentiel pour faire avancer l’histoire. Une seule chose reste sûre: l’hiver est là.
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