"Eté 1989. La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne. Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé. A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre. Une lettre signée de sa mère. Vivante ?"
Comment ai-je découvert ce livre ? J'aime beaucoup cet auteur et je ne rate jamais ses nouvelles parutions
Mon avis : Si vous me suivez depuis quelques temps vous savez que Michel Bussi est un auteur que j'apprécie énormément, si bien que je ne rate aucune de ses nouvelles parutions. Je me suis donc lancée dans son dernier roman en date avec confiance car la quatrième de couverture m'a interpellée. J'ai apprécié la construction de l'intrigue qui s'articule sur deux périodes temporelles différentes donnant du rythme au récit. En effet, un chapitre sur deux se déroule en août 1989 et un chapitre sur deux en août 2016. Sur ces deux périodes le narrateur reste Clotilde, personnage principal du roman, mais le style de narration est différent puisqu'en 1989 nous suivons le déroulement de l'été de ses 15 ans grâce à son journal intime, tandis qu'en 2016 nous la suivons à 42 ans, en vacances avec sa famille et en quête de réponses sur son passé. Dès le début du roman l'auteur reste fidèle à son style et réussi à nous manipuler entre fausses pistes, rebondissements et retournements de situation. De plus, j'ai été happé par l'intrigue complètement addictive et réaliste puisque l'ensemble du récit pourrait arriver dans la vie réelle. D'ailleurs, les repères spatio-temporels très présents nous confortent dans cette idée de réalité. En effet, les descriptions des lieux sont très précises au point d'être, nous aussi, transporté en Corse. En petit bonus, comme dans son roman Ne lâche pas ma main, une carte de l'île en première page permet de situer les lieux de manière encore plus précise, et pourquoi pas de prévoir une petite escapade (moins mouvementée) en Corse. Une nouvelle fois Michel Bussi reste une valeur sûre pour moi, et nous prouve qu'un thriller réussi n'est pas forcément un thriller sanglant.