Ce long roman à divers angles de vue nous transporte sur plusieurs pays et continents, pour finalement tenter de trouver un sens à la création littéraire, thème cher à l'auteur, comme j'ai pu le constater à la lecture de 2666. Aussi certains noms, souvent fictifs, sont présents dans les deux oeuvres.
Le réalisme viscéral serait une méthode, et tout à la fois un mode de vie, en vue de maîtriser les arcanes de l'écriture et de la recherche d'un certain type de bonheur. Les personnages sont assez ouverts d'esprit et ne rechignent pas à la découverte, dans tous les domaines.
Ce livre ressemble quelque peu à une traversée initiatique à plusieurs entrées, où la lectrice et le lecteur peut tour à tour se muer en découvreur, témoin d'expérimentation, censeur des bonnes moeurs, militant libertaire, théoricien de la littérature. Il est donc loin d'être inintéressant, même s'il peut déconcerter, à bien des aspects.