Le succès foudroyant de ce roman me surprend fortement.
Je soupçonnais au départ un fort attrait du public féminin pour ce type d’ouvrage mais apparemment les hommes aussi aimaient ce livre peut être parce qu’au fond l’histoire de Werther est puissamment universelle et qu’elle renvoie tout à chacun à ses propres blessures amoureuses.
Quoi de plus universel et classique en effet de désirer une femme qui ne veut pas de soi ou qui nous est inaccessible ?
J’avoue moi-même m’être parfois douloureusement meurtri dans cet engrenage.
Sur le livre en lui même, je n’ai pas été très touché par les déboires de ce jeune homme de bonne famille, oisif et privilégié et ne pas avoir été très réceptif à ce type de littérature trop sentimentale à mon goût.
Et puis Goethe n’est il pas tout au fond considéré comme un génie par ses poésies et ses pièces de théâtre (comme Faust) ?
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