Humbert Humbert attire l’attention par sa complexité et sa culture. Il parvient à garder sa complexité grâce à des personnages secondaires peu intéressants, peu complexes. Ces personnages secondaires nous permettent de rester fasciné, alors que nous ne sommes pas sensé l’être, par le seul destin attrayant de ce livre : le pédophile. Tout se transforme dans la deuxième partie où le filtre des yeux du pédophile se dissipe et où la réalité nous rappelle qu’elle ne pouvait pas être autre : une fillette est violée et vit une torture … alors que la première partie nous faisait imaginer son consentement.
Au-delà du scénario dérangeant sans être intéressant, le style est lourd au possible. Bien que bilingue, j’ai laissé tombé la lecture en anglais tellement les tournures de phrases et le vocabulaire rendent la lecture pénible. Malheureusement, le vocabulaire qui m’échappait en anglais m’échappe toujours en français. La lecture m’est toujours aussi pénible en français.
Peu client de lectures dérangeantes, je trouve celle-ci profondément ennuyante.