Véritable boom dans les librairies depuis plusieurs semaines suite à l'annonce de son adaptation sur grand écran avec notamment Shailene Woodley et Ansel Elgort (Divergente), "The fault in our stars" dans sa version d'origine retrace l'histoire de Hazel Grace.

Cette dernière semble être une fille plutôt banale bien que très renfermée sur elle-même... Et qu'elle est atteinte d'un cancer à un stade plutôt avancé. Pour la jeune fille, cela ne fait aucun doute : elle est une bombe prête à exploser à n'importe quel moment en laissant sur son passage des éclats de pleurs dans le coeur de ses proches ce qui la pousse à s'isoler et à ne côtoyer pratiquement personne à l'exception d'un groupe de soutien. Sa vie était extrêmement monotone entre livres, monde fantaisistes et réunions forcées seulement la jeune Hazel ne se doutait pas qu'elle tomberait amoureuse d'Augustus Walter, récemment rétabli d'un cancer lui ayant coûté sa jambe gauche.
Et boom, rien que le synopsis vous donnerait envie de pleurer. Que peut-on attendre de la vie quand celle ci risque de s'éteindre à tout instant ? Pourquoi s'attacher à d'autres quand on sait que notre départ leur arrachera le coeur et laissera en eux un manque impossible à combler ? C'est sur toutes ces interrogations que se base le livre. On s'émeut avec Hazel, on découvre Gus, on commence à aimer ce couple ne s'assumant pas jusque dans leurs moments les plus intimes, on s'amuse à les suivre à travers leur maladie pour retrouver l'auteur préféré de la jeune Grace... Et puis vient le choc, toute cette joie que l'on a accumulé en sachant très bien qu'elle était éphémère nous revient en pleine face, l'insouciance du couple nous ayant transporté pendant une bonne partie du roman, quand la dure réalité de la maladie revient, c'est un océan de vide qui s'empare de nous. On maudit la vie, on l'apprécie puis on la condamne.

Le style est plutôt simple à lire, l'oeuvre est clairement destiné à des adolescents car l'auteur ne se perd pas dans les longues descriptions, les environnements pour ne s'arrêter que sur les sentiments et les échanges entre Hazel, Gus et leur entourage. Le livre est plutôt court et se dévore très vite à mesure que l'inquiétude nous gagne. Il ne m'a fallut que 3 jours pour le finir et c'est peut-être la seule chose que je lui reprocherai : qu'il n'y ait aucune suite de prévue mais je ne détaillerai pas pourquoi afin de ne faire aucun spoiler.

Je n'ai pas vraiment de côtés positifs et négatifs pour ce livre, je le conseille absolument mais une fois celui ci fini, préparez vous à ressentir un grand vide et à aimer la vie plus que jamais auparavant.
Silent-heal
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le 4 juin 2014

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Silent-heal

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