Oh la claque !
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le 8 déc. 2016
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Je connais Henri Loevenbruck en tant qu’auteur depuis qu’il écrit des cycles de fantasy comme la Moira, j’ai aussi lu quelques-uns de ses thrillers et ils étaient tous bons. C’est donc confiant mais curieux que j’ai ouvert « nous rêvions juste de liberté » sur ma liseuse, alléché par les critiques dithyrambiques qui fleurissent sur Internet et que Henri partage sur sa page Facebook.
Il s’agit d’une histoire de motards, qui parle de marginaux rejetant la société et rejetés par elle. Seulement c’est l’un d’eux, Hugo dit « Bohem » qui raconte et ça change tout ! On voit leur vie avec leurs yeux et, à défaut de l’accepter, on la comprend mieux. Cela commence avec des situations tragiques et des difficultés scolaires jusqu’à ce que la bande quitte le lycée et prenne la route sur leurs motos. C’est une ode à la liberté et à l’amitié mais ces grands sentiments sont quand même imprégnés de conditions et d’actions sordides : Il y a un grand vent de liberté dans la façon dont la bande se crée et se développe mais finalement les personnages principaux, Bohem comme ses lieutenants, ne sont pas de chevaliers blancs, des justiciers libres et audacieux, ils ont seulement choisi un autre chemin de vie sans trop savoir où il allait les mener. L’éclectisme de l’auteur qui passe d’un genre à l’autre n’affecte en rien son excellent talent de raconteur d’histoire et il est difficile de lâcher le livre. Difficile aussi de ne pas être secoué par les émotions devant une fin aussi intense. Même si je ne peux ni ne veut m’identifier à Bohem, ce livre m’a amené à réfléchir à l’amitié et à l’incommensurable valeur des vrais amis. Merci !
Créée
le 2 sept. 2015
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