4 nouvelles (appelées "parties") pour une uchronie "Guerre de 100 ans qui en dure 1000 en fait".
Le première présente le camp français et un de ses plus grands tabous religieux lié à la science. L'uchronie ne sert qu'à traiter ce tabou et on n'a qu'une vague idée du monde, l'histoire se concentrant sur deux personnages "casaniers" par nature.
La deuxième est aussi la plus courte. Cette fois-ci, on est du côté anglais et son thème fait donc sens puisque le roman le plus emblématique de ce genre en est issu. Comme on devine très rapidement de quoi il en retourne, le bon goût d'être bref est bienvenu.
La troisième présente plus en détail un personnage évoqué lors de la première nouvelle. L'histoire se concentre sur sa perte pour le gain de l'Eglise. Ici aussi, ce sont les personnages qui priment et nous n'avons que les informations minimum à la compréhension du récit par rapport à l'uchronie.
Enfin, la quatrième nouvelle combine le tout: à la fois du côté français et anglais avec les éléments scénaristiques développés auparavant. Cette fois-ci, nous sommes dans les lignes, en pleine guerre. Ce qui était une toile de fond devient le centre et l'auteur est clairement anti-militariste.
En 200 pages, l'uchronie proprement dite est plutôt survolée. On n'a pas d’événement historique marquant ni même le point divergeant. Donc un peu de frustration sur ce point. Côté histoires, ce sont celles d'humains pris dans une guerre sans fin et elles sont suffisamment différentes en terme de ton, d'ambiance ou de thème pour en justifier la lecture.