Ce roman, qui prend plusieurs aspects de l’univers policier (l’enquête, la prison ou la vengeance) est le portrait d’un être dont l’enfance fut volée. En effet, la vie de Joseph est suivie de ses douze ans jusqu’à ses 77 ans. La sensation qui imprègne tout le texte est celle d’une enfance meurtrie et gâchée. La Mort souvent évoquée (pour la disparition de son père ou les nombreux meurtres de fillettes) envahit l’esprit de Joseph, ce qui semble stopper son avancée dans la vie. À tel point que la rencontre avec Alex, d’abord son professeur, ensuite son amour, est un événement qui ne lui apportera pas tout le bonheur escompté. Le roman parvient à tenir le fil très délicat de la psychologie de cet être, enfant dans un enveloppe adulte, entre la Mort et cet amour passionné, l’enquête de police et le traumatisme.
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2017/10/13/seul-le-silence/