Suite du nouveau cycle de Glen Cook (auteur du cycle de la Compagnie noire). Il s'agit ici du tome 3, découpé en deux parties par les Editions Atalante pour l'éditions française.
Après deux ans d'attente, le moins qu'on puisse dire, c'est que le retour dans l'univers des Instrumentalités est rude !
Pour rappel, ce cycle de fantasy se situe dans un monde médiéval très largement inspiré par l'Europe médiévale du XIIe-XIIIe siècle. Glen Cook brouille les cartes en inventant de nouveaux noms pour tous les pays et toutes les religions, obligeant à une certaine gymnastique mentale pour s'y retrouver.
Et comme pour toute gymnastique, quand on a pas pratiqué depuis longtemps, la reprise est ardue ! Si on retrouve ses repères assez vite pour le volet européen, c'est plus délicat pour les évènements moyen-orientaux.
Heureusement, Glen Cook connais son affaire et parvient à nous remémorer les évènements des tomes précédents sans pour autant tomber dans le résumé.
C'est donc avec plaisir que l'on retrouve Piper Hecht et ses compagnons pour suivre la suite de leurs pérégrinations au sein de ce monde en pleine ébullition. Les Instrumentalités de la nuit s'agitent de plus en plus, menée par Karoulke, redoutable démon hivernal qui profite de l'affaiblissement des sources magiques pour étendre son emprise sur les terres chaudes du sud incapables d'enrayer l'avancée des glaces.
Dans le même temps, Piper Hecht, à la tête des armées patriarcales va tenter d'éviter un bain de sang au Connec (avatar du comté de Toulouse) et de faire respecter la volonté du nouveau pape qui veut mettre un terme aux querelles religieuses.
On le voit, un univers où plus que jamais se mêle magie et imbroglio politico-religieux. Un régal.
Tome 3, partie 2.
Toujours aussi agréable à lire, cette deuxième partie est consacrée en parallèle aux préparatifs de croisade de Piper Hecht, passé au service de l'empire du Graal, les manigances du neuvième inconnu pour mettre un terme à la vie de Karoulke le démon des glaces et les évènements au Moyen-Orient.
Très efficace, le récit se dévore et comme souvent, Glen Cook conclut son troisième tome sur un cliffhanger insoutenable !
Ne reste plus qu'à attendre la suite, dans quelques années... Argh !
PS : cette critique a déjà 5 ans, et toujours rien en vue pour la suite... Vais aller à la pêche aux infos, c'est bizarre...