Une amie m'a chaudement recommandé ce roman après l'avoir dévoré.
Est ce que j'essaie de me justifier quant aux choix de mes lectures? Peut être.


Bien sûr, j'avais déjà entendu parlé d'Un Avion Sans Elle, mais sans me pencher sur ce roman qui, entre le titre et le résumé, me semblait être du même acabit qu'un Marc Lévy ou un Guillaume Musso (oui je suis parfois un peu snob, désolée).


Mais bon, il faut tester avant de juger (principe qui m'aura mené dans l'enfer des 50 Nuances de Grey).


Quand l'un des personnages, détective de surcroît, porte l'improbable nom de Crédule Grand-Duc (probablement un ami d'Adèle Blanc-Sec et de Berthe-Aux-Grand-Pieds) et qu'un autre se nomme Lylie (il devrait exister une loi interdisant l'utilisation des Y n'importe où!), on ne peut s'empêcher d'avoir quelques sueurs froides en tentant d'imaginer ce que la suite nous réserve.


Appréhension justifiée quand l'auteur tente de nous dépeindre dans un style des plus mauvais, à peine quelques pages plus loin, ladite Lylie / Emilie/ Lyse-Rose comme un être profondément mystérieux et en souffrance (en plus de devoir se coltiner un nombre de prénoms impressionnants):


Emilie semblait tenir beaucoup à Marc. Pourtant, son regard était plus complexe, difficile à lire, souvent perdu, surtout lorsqu'elle était seule, comme si elle dissimulait une fêlure, une profonde tristesse... Cette mélancolie offrait à Emilie ce charme décalé, cette distance sur le monde qui la rendait différente des autres bimbos du campus. Aucun étudiant au Lénine ne se gênait pour dévorer des yeux la belle Emilie, mais sans aucun doute à cause de cette distance, de cette retenue, aucun dragueur n'aurait osé l'aborder....


Voilà, voilà.


A partir de ce moment j'ai rendu les armes et décidé de lire le reste du roman en diagonal (oui à la 30ème page, tout à fait!) pour découvrir que le reste de l'histoire et surtout le dénouement n'ont absolument rien de surprenant.


Je concède qu'il faut être un minimum couillu pour balancer le fin mot de l'histoire dans le titre du bouquin! On nous prend un peu pour des buses tout de même... Dites moi que je ne suis pas la seule à avoir percuter au bout de 20 pages!


A bon entendeur...

Ju-lit
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le 20 août 2015

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Ju-lit

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