Le rythme de ce roman familial - en partie autobiographique ? - est enjoué, du fait du nombre de ses rebondissements, de ses retournements amoureux, de ses phases de séduction et de débrouille.
Je l'ai plutôt aimé, car il est rempli d'espoir, et c'est cela qui le sauve du misérabilisme, qui me gêne toujours un peu, ce que je dois avouer avec autant de honte. Une force se dégage de la crasse et de la boue dans lesquelles l'action est plongée.
C'est intéressant : cela donne une couleur de la vie des métropolitains en Indochine. L'ensemble reste assez sombre, mais assez beau.