Fausse modestie
Fred Vargas s'est déchaînée : un véritable feu d'artifice d'associations d'idées, un festival d'Adamsbergueries. Les personnages se multiplient (le commissaire british, le neveu serbe, les adjoints...
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le 18 mars 2014
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La première moitié de "Un Lieu Incertain" n'est pas loin d'être ce que Fred Vargas a écrit de mieux : profondément poétique, fantaisiste jusqu'au délire, réjouissant grâce à un sens de l'humour aussi truculent que complètement décalé, le livre se dévore littéralement. Puis vient le moment où il faut bien être sérieux, faire un "vrai polar", et d'un coup, tout cela cesse complètement d'être convaincant : on sent que Vargas bâcle un peu son livre, multiplie les coups d'oeil dans le rétroviseur, entremêlant son intrigue de personnages du passé de Adamsberg, et du coup nous raconte sa "solution" un peu tirée par les cheveux plutôt que nous la faire vivre de manière haletante... On termine donc le livre en dilettante, pas plus intéressés que cela aux circonvolutions d'une intrigue à la résolution "incertaine", elle aussi, et l'on déplore d'autant plus le dernier "coup de théâtre", qui apparaît comme une lâche soumission de Vargas aux codes les plus éculés du fantastique. [Critique écrite en 2012]
Créée
le 15 sept. 2014
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