Commencé il y a presque 3 mois, Une Place à Prendre est un ouvrage qui se lit lentement, il est en effet difficile d'en lire plus de 50 pages d'affilé. Je m'explique, le récit est constitué de telle manière qu'en réalité il ne se passe pas grand chose sur ces 680 pages.
En effet, on suit le destin des multiples personnages, leurs problèmes familiaux, mais aussi leurs différents concernant Pagford et sa clinique pour toxicomane menacée de destruction. Le débat oppose donc les "pro-clinique" et les "anti-clinique".
Bien qu'on s'emmerde quelque peu à la lecture de ce roman, je lui ai trouvé un petit coté addictif. J'étais impatiente de retrouver ces habitants aux moeurs si caractéristiques de notre société et il m'était absolument impossible de ne pas éprouver une certaine forme d'empathie à leur égard. Je me suis en quelque sorte attaché au climat hypocrite et voyeur de Pagford. Je reconnais que la fin ne m'a pas touchée mais je ne pense pas être seule dans ce cas.
Bref, lisez Une Place à Prendre si vous n'êtes pas pressé d'en finir avec et si comme moi vous êtes curieux de connaître le résultat du premier roman pour adulte de notre chère J.K Rowling.