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Une bonne claque
Versus, c'est une gifle de près de 600 pages. Une gifle qui remet les idées en place mais qui laisse un peu sonné. La comparaison au Dantec du début s'impose. Pour l'histoire, qui évoque les Racines...
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le 2 mai 2010
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Une bonne claque
Versus, c'est une gifle de près de 600 pages. Une gifle qui remet les idées en place mais qui laisse un peu sonné.
La comparaison au Dantec du début s'impose. Pour l'histoire, qui évoque les Racines du Mal. Celle avec Céline aussi. Pour la forme. Chainas n'invente rien, contrairement à Destouches, mais son écriture, nerveuse, pleine d'argot de flic, rafraîchit, énergise, à des bornes des sujet verbe complément sujet verbe complément à la Harlan Coben. Ces comparaisons sautent aux yeux du lecteur : tout le monde les fait, j'invente rien. Désolé, Chainas.
L'histoire : celle du commissaire Nazutti, vrai méchant qui joue pas au faux gentil et de son nouveau coéquipier, Andreotti. Ensemble, ils courent après un tueur de pédophile dans l'ambiance poisseuse d'une ville du sud de la France. Ça sent l'huile solaire, la gerbe, le sperme. Les flics y sont des pourris, les victimes y sont responsables de leur statut de victime, les femmes y sont des connes, les hommes y sont des monstres.
Un roman solaire. Si, si.
La comparaison au Dantec du début s'impose. Pour l'histoire, qui évoque les Racines du Mal. Celle avec Céline aussi. Pour la forme. Chainas n'invente rien, contrairement à Destouches, mais son écriture, nerveuse, pleine d'argot de flic, rafraîchit, énergise, à des bornes des sujet verbe complément sujet verbe complément à la Harlan Coben. Ces comparaisons sautent aux yeux du lecteur : tout le monde les fait, j'invente rien. Désolé, Chainas.
L'histoire : celle du commissaire Nazutti, vrai méchant qui joue pas au faux gentil et de son nouveau coéquipier, Andreotti. Ensemble, ils courent après un tueur de pédophile dans l'ambiance poisseuse d'une ville du sud de la France. Ça sent l'huile solaire, la gerbe, le sperme. Les flics y sont des pourris, les victimes y sont responsables de leur statut de victime, les femmes y sont des connes, les hommes y sont des monstres.
Un roman solaire. Si, si.
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le 2 mai 2010
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