Leurs malheurs fait notre bonheur

Si vous, qui êtes certainement un lecteur en quête de nouveaux de nouveaux livres à dévorer tout commence mal si vous lisez ces premières lignes de cette critique sur cet affreux livre. Il est encore temps d’aller voir une autre critique avant d’être tenter par ce livre qui raconte les mésaventures les pires qui puissent être des Orphelins Baudelaire, voilà comment présenterais certainement Lemony Snicket la critique de son œuvre si il avait à la faire. Moi, lecteur qui est succombé aux histoires des Orphelins Baudelaire je me dois de vous avertir sur cette œuvre…
Ce livre est loin de raconter une histoire d’épouvante. Il ne faut pas prêter attention aux dires de l’auteur qui veut attiser la curiosité du lecteur. N’y a-t-il pas mieux à faire pour qu’un jeune lecteur ouvre un livre que de lui dire de ne surtout pas commencer à le lire ?En fait on trouve un malin plaisir à lire les malheurs successifs des orphelins Baudelaire que sont la maligne inventrice Violette, l’intelligent Klaus dévoreur de livre, et Prunille la plus imprévisible des bambins. Il est vrai par contre de dire que la vie des trois petits héros n’est pas ce qu’il ya de plus normal. En effet, les jeunes orphelins doivent affronter les épreuves les plus terribles et déjouer les pièges du conte Olaf maitre dans l’art du déguisement pour pouvoir préserver leur vie et ce en ne pouvant compter que sur eux-mêmes. Durant les 13 tomes les orphelins passent par tous les états, tous sortes de lieux , chez toutes sortes de tuteurs et surtout par toutes sortes de malheurs qu’ils arrivent à affronter.
Ce premier roman où tout commence mal comme le dit si bien le titre met en place l’engrenage fatal : Violette, Klaus et Prunille Baudelaire apprennent par l’intermédiaire de monsieur Poe ami des parents Baudelaire et banquier chargé de gérer leur fortune jusqu’à la majorité de Violette qu’Un mystérieux incendie avait ravagé leur gigantesque maison de la cave au grenier et tué leurs parents.
Les orphelins qui voient leur malheur débuté se voient confiés sous la garde du Comte Olaf qui serait un parent éloigné. Mais le Comte Olaf est loin d’etre intéresser par les enfants par contre pour leur fortune c’est différent et il met en place un plan machiavélique portant sur son mariage.
Dès ce premier tome on découvre l’intérêt des Orphelins Baudelaire, c’est la façon dont se démènent les petits héros qui est intéressantes et leurs aptitudes particulières (inventions pratiques avec un matériel très réduit de Violette , réflexion incroyablement performante de Klaus et le plus original morsure de Prunille).