En quête de vengeance

Etant petit, Afro a vu son père se faire décapiter par Justice. La raison ? Les Bandeaux. Il existe deux bandeaux dans le monde, le possesseur du bandeaux n°1 est considéré comme un Dieu et le possesseur du n°2 a le droit de l’affronter, en contre partie, n’importe qui peut le défier. Afro se promet alors de reprendre le bandeau n°1 à Justice et par la même occasion de venger son père.
On retrouve Afro des années plus tard, totalement dépourvu d’émotions et devenu un guerrier redoutable épaulé par Ninja-Ninja, son compagnon de route.

Tout d’abord, le style graphique de cette minie-série de 5 épisodes est assez particulier, les traits sont gros, les décors sont chaotiques et sombres style néo-féodale et les personnages sont proches de fantastiques : Afro Samurai a une coupe afro énorme, Justice est un mélange entre un zombi et un cow-boy, un des personnage secondaire se bat avec un masque d’ours en peluche géant sur la tête et bien d’autre encore.

Le ton est grave et sérieux, les combats sont sanglants, beaucoup de personnes démembrées, décapitées et Afro Samurai fait la gueule du début jusqu’à la fin, ne parlant que très peu, c’est là qu’intervient Ninja-Ninja, physiquement ressemblant à Afro, il parle beaucoup mais disparaît dès qu’un combat commence, il réapparaît la menace écartée en débitant un flot de bêtise. Plus tard, on apprend que Ninja-Ninja est bien plus proche d’Afro qu’il n’y paraît.

Samuel L. Jackson et Ron Perlman font respectivement les voix d’Afro et de Justice. A noter également que RZA a composé le musique et Jackson est le producteur exécutif de la série.

Afro Samurai s’impose comme la série américano-japonaise mélangeant action, histoire néo-féodale sanglante et casting de premier choix, le tout avec une complémentarité éblouissante.