Saison 1
Le robin des bois des temps modernes est arrivé et il n'est pas content : il veut sauver sa ville ! Sur un pitch simple la série Arrow brode un canevas divertissant qui multiplie les rebondissements d'épisode en épisode. Le fantastique tient peu de place, le héros ressemble à un Batman-like et l'univers urbain sombre est bien exploité. L'atout majeur de la série repose beaucoup sur le ténébreux acteur principal et sa plastique irréprochable, connu pour ces rôles peu pudiques dans des séries comme Dante's Cove ou Hung. Du grand spectacle et une histoire qui tient en haleine ... Congratulations !
Saison 2
Dans la même lignée que la première saison, les nouveaux épisodes sont aussi prenants. On garde la même dynamique et on accompagne Oliver Quinn dans sa quête de vengeance contrariée par des fantômes de son passé.
Saison 3
Au bout de plus d'une quarantaine d'épisodes, la série commence à piétiner et ce n'est pas l'apparition tant attendue du personnage de Ra's al Ghul qui la sauvera. Les créateurs trop concentrés je pense sur leur nouveau bébé Flash ont délaissé leur vengeur milliardaire. Le fantastique de la série jusqu'alors exploité subtilement devient dans cette saison 3 omniprésent. Le mystère autour de la double personnalité de Oliver Quinn est révélé à tous les personnages. Le charme de la série s'estompe au même rythme que les scènes sexy du sculptural Stephen Amell : on commence à céder aux sirènes du produit commercial familial.
Saison 4
Le vengeur solitaire n'est plus, place à une équipe traditionnelle de super-héros. La série se noie dans des scènes de soap-opéra : la romance contrariée "tu veux ou tu veux pas" entre Oliver Quinn et Felicity frise le ridicule. On lorgne de plus en plus vers un pitoyable et pathétique Smallville. La descente aux enfers de la série initiée dans la saison 3 se poursuit : il y a le feu dans la maison Quinn.