Cette série est navrante. De bout en bout. Et ce qui est dommage, c'est qu'elle avait un réel potentiel.
L'intrigue et l'univers n'ont aucune originalité. Oliver Queen est une pâle copie de Bruce Wayne. Pâle parce que non, sa cave de discothèque n'a rien d'une batcave. Pâle parce que quitte à avoir un personnage qui ne sert à rien, Alfred est quand même plus classe que Diggle. Pâle parce que son Robin a une histoire extrêmement classique elle aussi. Le "bad-boy voleur mais qui est quand même gentil au fond, et même qu'heureusement que la gentille petite fille riche a vu qu'il valait mieux que ça, sinon il aurait pu tourner mal"... C'est du déjà vu.
Et enfin pâle parce que même Clooney dans Batman et Robin (pourtant un déchet du cinéma) s'en sortait mieux que Stephen Amell. Cet acteur n'a que deux expressions. Une quand il sourit, l'autre quand il ne sourit pas. Tout son jeu se base là dessus. Lorsqu'il marche, on a l'impression de voir un bodybuilder qui se la pète, et ne peut pas marcher autrement. Cet acteur a toute la clase du déménageur de 50 ans.
Cette série emprunte à d'autres, aussi. Est-il possible de ne pas penser à Spiderman quand on voit le meilleur ami du héros (qui se veut drôle, forcément), en compétition sentimentale avec ce dernier, et dont le père estle grand méchant de la saison?
Et puis il y a toutes les incohérences, les faux raccords, et les absurdités. Notamment au niveau informatique, il y a des erreurs qu'en 2013, on ne doit plus pouvoir laisser passer.
Cette série se veut apparemment sombre et réaliste, et pourtant elle est convenue, à la photographie constamment léchée et proprette. Vraiment à éviter.