Arrow par Joro Andrianasolo

Très prévisible au début, le gosse de riche perdu sur une île pendant des années qui a eu une illumination et revient à la civilisation changé en justicier. Il faut attendre l'épisode 5 (et la fin du 4ème) pour que ça commence enfin à être moins chiant.

L'alternance entre les scènes dans le Starling City actuel et les flashback d'Oliver Queen sur son île perdue est intéressante.

Le jeu des acteurs n'est pas spécialement convaincant. Mais j'apprécie que le personnage principal (qui n'est par ailleurs jamais vraiment désigné comme "Green Arrow") ne soit pas trop lisse et surtout qu'il n'hésite pas à tuer. L'action, n'est malheureusement pas extraordinaire et c'est bien dommage. Bien qu'Arrow tente de se démarquer du caractère "série de superhéros pour ados" la série s'enferme elle-même maladroitement dans cette catégorie, la faute aux sous-intrigues peu passionnantes: Thea et son ptit copain délinquant, les amourettes Tommy/Laurel (et Hardy ? :D )/Oliver qui n'en finissent pas et dont au fond tout le monde se fout ...

La prévisibilité de son intrigue est finalement le plus gros reproche qu'on pourrait lui faire. Ça reste divertissant et assez accrocheur pour qu'on veuille continuer, malgré que l'on sente venir tous les retournements de situation à des kilomètres (Malcolm Merlyn, les motivations de Yao Fei ...). Même le final de la première saison est horriblement téléphoné ("ouais, on peut sauver la ville .. on va sauver la ville ! argh ! mais non, les méchants avaient un plan B !")