Dans BSG - BattleStar Galactica pour les intimes - les hommes vivent dans les 12 colonies, sont polythéistes (Athéna, Zeus et compagnie). Mais 50 ans avant que les événements qui concernent les protagonistes ne commencent, la première guerre contre les Cylons, les machines-androïdes que l'humanité avaient crée pour la servir, s'est déroulé. Le traité une fois signé, les Cylons sont parti dans leur coin d'univers et plus jamais ont avait entendu parler d'eux. Tous les ans pourtant les deux parties devaient se retrouver dans une station placé à la ligne frontière. Mise à part la délégation humaine ... il n'y a pas grand monde. C'est dans ce contexte que le BSG, un navire de guerre datant de la fameuse guerre contre les Cylons va se retrouver bientôt relégué au rang de musée. Oui les téléphones sans fils et les cursives tout en triangles sont passées de mode, les Cylons ne cherchent plus à intercepter les communications.
Sauf que voilà, les Cylons sont de retour, et ils ont sacrément changé.
Après ce petit encart "historique" passons à la critique pur.
La première saison avec le pilot pose les bases même de l'histoire, les relations entre les personnages, etc ... Elle présente aussi les problème de base que toute société en crise doit affronter, les Cylons étant un peu devenu des chasseurs et les proies, les misérables humains. Le premier épisode intitulé " 33 minutes " ( in french in the text ) fait tout de suite monter en adrénaline. Première saison placé donc sous le signe de l'urgence mais aussi de la découverte de l'ennemi, avec une fin qui fait le lien avec la deuxième saison.
La deuxième saison, l'ennemi est identifié mais l'humanité aimerait bien un peu souffler, va donc s'organiser la riposte.
La troisième saison c'est le retournement de situation.
La quatrième c'est juste superbe, même si la fin peut être devinée elle est à la hauteur de nos espérances.
Vous l'aurez compris si vous avez tout lu jusque ici. BSG est capital pour votre culture. Tous les termes sont abordés : amour, religion, politique, hallucinations, racisme, rôle de l'armée, voire un peu de philosophie ... car après tout qu'est-ce qui leur donne envie de vivre ?
Les acteurs jouent à merveille leur rôles, les effets spéciaux sont bien réalisés ( on va pas chipoter c'est la télé) et le scénario tient la route du début jusqu'à la fin sans s'user jusqu'à la corde ( bon c'est raté avec les spin-offs ). Et puis au moins la fin est parfaite, pas comme dans certaine série, si vous voyez ce que je veux dire.
PS : Et puis, rien que pour Gaïus Baltar et sa schizophrénie, ça vaut le coup de la regarder, tellement il en devient comique.
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