et je ne suis pas posé dans le club, normal :

Dorothée a quand même introduit quelque chose d'une rare indigence et d'une médiocrité inouïes. Et d'une violence, alors là... Les animés, j'en ai regardés, et Dorothée est très coupable elle et ses producteurs, c'est-à-dire que : pour faire beaucoup d'argent, ils ont acheté de l'animé au kilomètre pas cher du tout aux Japonais qui refourguaient ça à bas prix, qui étaient des merdes infâmes ET avec trois mots de vocabulaire parce que les animés c'est quand même ça, c'est un : une violence incroyable et deux : trois mots de vocabulaire : "vzou, vjou, viou" ça c'est quand même les dialogues !

Ce qui m'amuse, c'est que j'aime bien la façon dont elle se défend parce que Dorothée dit "oui aujourd'hui ce sont des séries cultes", il y a un côté poète maudit, un côté Rimbaud, c'est : j'ai été contestée il y a quinze ans et aujourd'hui c'est culte. C'est pas parce qu'il y a quinze ans c'était nul et qu'aujourd'hui c'est encore plus nul qu'on doit valoriser le nul qu'ils faisaient il y a quinze ans.

Dorothée nous dit que ces "animés japonais" ont été vérifiés par des psychologues. Je veux voir l'état des psychologues... Ils seraient reconnus et très sérieux (soit ils sont japonais soit ils ont été achetés) parce que je ne vois pas comment ils ont laissé pu passer cet amas de violence et de bêtise à la télévision française.