Après de nombreuses séries sans scénario, Netflix se lance dans la série à regarder sans cerveau

Série de zombies, d’ados, post-apocalyptique ou humoristique, Daybreak est un savoureux mélange des productions Netflix actuelles avec un visionnage relativement difficile.

Scénario de timbre-poste

Josh (Colin Ford : Under The Dome, Supernatural et surtout le frère décédé de Carol Danvers dans le blockbuster 2019 Captain Marvel) est un ado tout ce qu’il y a de plus banal, mais grâce à une grande organisation, il réussit à avoir une vie de survivant dans un Los Angeles post-apocalyptique. Son obsession est de retrouver sa petite amie au milieu des adultes devenus des « goules », sorte de zombies qui répètent en boucle leur dernière phrase consciente.

Sous des airs parfois drôles et humoristiques, parfaitement stéréotypé et calibré pour le public ado de la plateforme, cette vomissure de série est très difficile à regarder jusqu’au bout. Le montage est satisfaisant, les acteurs sont, pour la plupart, convaincants, mais l’histoire est un torche-chiotte de maison de retraite sans entretien.

Une multitude de situations grotesques avec toutes les références possibles et imaginables à la pop-culture actuelle conduisent à décrocher n’importe quel spectateur assidu.

Espoir

L’intrigue sous-jacente des mutations animales et aussi de certain(e)s « goules », montrent que l’attaque n’était pas uniquement nucléaire, mais aussi chimique. Et rien ne nous indique que le monde entier, en-dehors de la Californie, n’a pas été touché. Pourquoi attendre la fin de la série pour montrer un bout de scénario ?

Zappez !

Étant un habitué des merdes télévisuels pour le bien de ce site et pour votre santé mentale, je sais débrancher mon cerveau et regarder une série en automatique … mais là, même mes yeux ont commencé à saigner et m’ont fait comprendre que dix épisodes pour ça, c’est trop !

Le timing, à quelques jours, de la sortie de Retour à Zombieland est plutôt bien joué, mais n’est pas Tueur né qui veut ???? Donc, le sacrifié aveugle et énervé que je suis aujourd’hui, vous conjure de zapper cette connerie !