Anime de 10 épisodes ayant vu le jour en exclusivité sur Netflix en début d'année, et adaptation du manga éponyme et culte de 1972 par Go Nagai, ce fut pour moi un électrochoc...
Pour me situer, je n'avais aucune connaissance de la mythologie Devilman avant de mater cette version. Mais ce que je peux en dire, c'est que c'est typiquement le genre d'anime qui non seulement ne plaira clairement pas à tout le monde, mais qui en plus n'est pas à mettre entre toutes les mains.
Déjà à cause du parti pris visuel avec les effets de déformation caractéristique au style de Masaaki Yuasa, et les dessins ultra simplistes avec la quasi absence d'ombres sur les personnages. Mais surtout à cause des nombreuses scènes de sexe plus ou moins justifiées et l’extrême violence de l'anime. Mais au-delà ce ça, cet anime pousse à la réflexion sur la nature même de l’humanité. Laissant fortement sous-entendre que les démons ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Et que ce soit au niveau de l'OST et de sa réalisation globale, c'est du tout bon. Encore aujourd'hui, j'ai un souvenir particulièrement marqué des 3 derniers épisodes de la série. En particulier le 8 qui fut certainement un des plus tristes, durs et émouvants qu'il m'ait été donné de voir depuis très longtemps.