Dragon Ball Z
7.3
Dragon Ball Z

Anime (mangas) Fuji TV (1989)

Voir la série

Dragon ball Z c'est une histoire d'amour qui a durait 9 ans. Et comme dans les histoires d'amours, tout n'est pas parfait, mais il y a tellement de qualités, que cela estompe ses défauts. Et on l'aime tellement que mêmes ses défauts, on parvient à les aimer, et c'est ce qui fait son charme fou. L'amour peut rendre aveugle, et on est prêt à lui pardonner touts ces écarts. Et lorsque l'histoire d'amour se termine, on est triste, triste qu'après 9 longues années de bonheur cela s'arrête comme ça. Mais elle nous a tellement apporter qu'on a une force en nous, qui nous redonne la force de sourire et de vivre. Et puis il nous reste toujours ses magnifiques souvenirs, le problème c'est que ça va être dure de retrouver un autre amour à la hauteur de celui - ci.


Oui tout n'est pas parfait, notamment pour la Vf où certains doubleurs doublent les mêmes personnages, ou alors les doubleurs changent parfois d'un épisode à l'autre (ce qui est tout de même rare). Ensuite, les personnages parlent entre eux, pendant parfois 5 minutes de choses qu'on a vu se dérouler sous nos yeux. Mais cela apporte un certain charme à la série. Ou alors les interminables combats à n'en plus finir. Mais bon, il y a cet humour ( même si moins présent que dans Dragon ball) si particulier. Un humour large, autant dans la naïveté que dans le ringard, ou le premier degré.


Ensuite dragon ball z ne serait pas dragon ball z sans ces scènes de bravoures où les héros s'entraine pour devenir meilleur et surtout encourage ses adversaires à devenir meilleur, qu'il soit amis, ennemis (faibles ou potentiel destructeur de la Terre). C'est ça la force, on sent une solidarité, un sens des valeurs dans ce qui semble le plus primaire: la baston. DBZ prime l'entraide plutôt que l'individualisme. Après autre point positif, une ribambelle de personnages avec des caractères différents et très attachants. Justement les personnages sont différents, c'est ça qui est génial. Certains sont toujours bons ( exemple: sangoku), d'autres toujours méchants (exemple: freezer). Mais si certains personnages sont manichéens, cela est pour une fois positif, car ils montrent les deux extrêmes de la force: le bien infinis, conte le mal infinis. Mais surtout ce manichéisme est intéressant,car il ne touche pas tout les personnages, loin de là. Notamment les méchants, ils ont toujours un point qui fait qu'on arrive à les aimer, et qu'on les trouves pas si monstrueux que ça ( en toute proportion gardé, parce que vouloir anéantir toute trace de vie, je pense pas que c'est une action qu'on pourrait pardonner). Par exemple, Boo, on sent le bien en lui (d'ailleurs ce personnage est le plus drôle de tout les boss).


Ensuite certains personnages sont enfantins (que ce soit les vieux: tortue géniale) ou les jeunes (gotrunk), donc avec les qualités et défauts des enfants. Et d'autres sont entre le gentil et le méchant, avec bien sur le personnage le plus caractéristique: Végeta, et aussi Petit cœur ( pour la moitié de la série) Ceux sont deux personnages qui luttent contre eux même , car ils sentent le bien arriver,mais ne veulent pas embrasser ce sentiment là. Car selon eux c'est être faible que d’accepter l'amour et le bien. Ces facettes de personnages sont magnifiés grâce au soin apporter à la part d'évolution des personnages au sein de la série qui est prodigieuse ( comme avait su le faire DB).


Pour finir, (oui parce que faut bien finir, c'est une critique pas une analyse de l’œuvre non plus, j'aurais pu en écrire beaucoup plus) DBZ ne serait pas DBZ sans ses combats d'une violence inouïe et bien foutue graphiquement Où le gentil est faible, puis va devenir fort ou inversement et c'est la même chose pour le méchant. Ces combats sont parfois longs, mais inventifs et rarement chiant, à part quand ils sont trop long( le réalisateur ayant eu l’intelligence de ne pas refaire du freezer goku à chaque fois). Goku vs Freeze ce n'est pas ennuyant, mais long, et ça passe très bien, mais bon si ils nous avait refait le coup avec boo ou Cell je pense qu'on se serait lassé. Justement on se lasse peu, grâce à la diversité des personnages. Même si pour moi, les Sayens sont trop mis en avant, j'aurais aimé que petit coeur, et surtout des humains le soit, que Krilin fasse un truc d'exceptionnel. Ou alors, Ten Shin Han. C'est aussi grâce au personnage de Hercule (qu'est ce qu'on rigole avec lui) que les combats de boss ( boo et Cell) deviennent drôles, et plus seulement bons. Hercule aussi évolue, passant du mec opportuniste qu'on adore détester (Cell), au mec qu'on adore tout simplement et ensuite véritable héro (Boo), tout en gardant ces défauts. C'est par le personnage d'Hercule qu'on comprend qu'on peut tous jouer un rôle. Il y a aussi la musique qui joue un rôle essentiel dans les combats, souvent les mêmes thèmes repris auquel on s'attache.

Zhurricane
10
Écrit par

Créée

le 2 déc. 2020

Critique lue 138 fois

Zhurricane

Écrit par

Critique lue 138 fois

D'autres avis sur Dragon Ball Z

Dragon Ball Z
facaw
4

Confessions d'un inculte

Après de nombreuses années qui comportent des tas de tentatives échouées, d'excuses considérées comme insipides par la cour fanatique et d'énormes débats sans fin avec cette communauté (que ce soit...

le 14 janv. 2014

84 j'aime

58

Dragon Ball Z
Docteur_Jivago
9

Il était une fois sur Terre

Il y a comme un frémissement lorsque retentit la musique du générique Dragon Ball Z, ou même n'importe quelle autre mélodie mémorable qui lui est associés, et nous renvoi vers cette véritable odyssée...

le 25 juil. 2019

26 j'aime

4

Dragon Ball Z
Vincent-Ruozzi
8

Sangoku, le plus grand de tous les héros

Dragon Ball Z est certainement le lien qui unit tous les garçons (et certaines filles) nés dans les années 80 et début des années 90. Que ce soit le manga d'Akira Toriyama ou la série télévisée...

le 27 nov. 2015

25 j'aime

2

Du même critique

The Devil and Daniel Johnston
Zhurricane
8

Documentaire sur un des artistes rock les plus athypiques

Nous voici plongé dans la tête de Daniel Johnston, ou plutôt dans la tête de Daniel Johnston et du diable. Johnston chanteur de lo-fi (un des fondateurs) est bipolaire. Et cela entraine chez lui des...

le 17 sept. 2022

4 j'aime

Les Temps modernes
Zhurricane
9

Critique du travail à la chaine par le comique.

Ce film date de 1936, et pourtant quand on le regarde aujourd'hui, il est frappant de dire que son propos et toujours d'actualité, et que les choses n'ont malheureusement pas changé. C'est bien le...

le 21 mars 2020

3 j'aime

3

Salò ou les 120 journées de Sodome
Zhurricane
1

L'abjection du cinéma

Un des films les plus insoutenable de son histoire, abject et immonde du monde. C'est simple pour faire plus horrible, il y aurait fallu un viol d'enfant et d'animal. Pasolini nous dresse un portrait...

le 26 sept. 2019

3 j'aime