Première vision de la série de western SF par Joss Whedon et Tim Minnear. Le pilote est un épisode double et Serenity, le film concluant la série dure l'équivalent de 3 épisodes. Mis bout à bout on arrive à peine à la longueur d'une saison complète.
Et pourtant. Firefly réussit à nous attacher instantanément à son riche casting (l'équipage est directement monté à 9 dès le premier épisode) grâce à une caractérisation à la fois archétypale (chaque perso a une fonction) mais en jouant énormément sur les clichés. Nathan Fillion campe un capitaine de vaisseau à la fois sympathique et badass mais qui possède une vraie dureté en lui (chose assez peu aimée de la chaine à l'époque). Le mélange western/SF qui me laissait dbitatif avant de regarder la série est vraiment réussi, surtout dans ce que ça implique de petite touches exotiques. La série tisse son message principal sur une idée assez proche de celle d'Angel : l'importance de donner un sens à sa vie par ses convictions. Mais surtout les scénarii sont variés et donnent lieu à des intrigues très différentes et souvent menées tambour battant.
Du côté de Serenity on est face à un hybride : pas vraiment série, pas vraiment film. C'est presque aussi bien qu'on pouvait l'espérer...mais j'ai un peu trop ressenti l'urgences de tout boucler en 2 heures.
L'ensemble donne tout de même lieu à moults moments de bravoure et à l'une des meilleures œuvres de space opera vu depuis longtemps.
J'ai Angel et Dollhouse sur le feu, je vous laisse.