Le postulat de base de la série est plutôt intéressant : pendant 2 minutes 17 secondes, le monde s’est endormi et tous ses habitants ont pu voir ce qui allait leur arriver quelques mois plus tard, un vingt-neuf avril. Pourquoi un vingt-neuf avril ? Pourquoi pas après tout.
On suit l’histoire de plusieurs personnes, la série évoluant sur différents registres :la SF pure, le thriller high-tech (peut-être la partie la plus intéressante, quoique confuse au possible), et le soap opéra à tendance grosses larmes (partie qui freine le plus la narration).
Le risque en faisant une série chorale jouant sur plusieurs tableaux est de tomber dans des incohérences et de lasser le spectateur. Après un début plutôt réussi, on n’évite pas cet écueil, et pendant 5/6 épisodes, on s’ennuie un peu, se demandant si l’histoire va décoller.
De plus, le suspens ne tient pas dans ce qui va arriver aux héros, car on le sait, mais plutôt dans « comment vont-ils arriver à ce moment-là ? », ou « vont-ils arriver à ce moment-là ? », car le scénario s’amuse beaucoup à titiller la destinée des personnages.
Une série sympa, méconnue, dont le finale (c’est une constante dans ces séries où le pitch de base est bandant) est un poil décevant.
Sinon, il y a un kangourou qui se balade dans plusieurs épisodes. Pourquoi ? Pourquoi pas après tout.