Le fléau que bien trop de séries ne connaissent : ne pas s’avoir s’arrêter en sacrifiant le contenu et la qualité pour le profit, classiquement accompagné de l’hécatombe des caractères qui partent un après l’autre au point où la série devient méconnaissable avec un seul personnage restant du début, dixit Meredith Grey.
Arrivé en 16eme saison (oui j’ai bien dit 16eme!) ce personnage est vraiment mais vraiment arrivé au bout des possibilités d’histoires et développement.
La série essayant, après trop d’années, de toujours nous surprendre et d’avoir du rebondissement constant perd beaucoup de réalisme et de crédibilité accompagné surtout une perte d’identité.
Selon moi les 5 premières saisons sont celles qui referment vraiment l’essence de cette série dont de nombreuses personnes, comme moi, sont tombées amoureuses. Non pas pour la complexité et le traitement des personnages et du milieu (ce n’est pas Mad Men) mais pour le divertissement, l’adrenaline, les histoires d’amour et d’amitié, en bref beaucoup de romance et un peu d’hôpital; et ça fonctionne. On s’attache aux personnages, on rit et pleure, et surtout on veut savoir la suite : on enchaines les épisodes, les drames et les joies des personnes, comme des petits pain; sans aucun effort requis.
Cependant au fur et à mesure que l’on pert nos personnages favoris dans des scénarios plus ou moins bancals, la série et ses spectateurs perdent de l’intérêt et de l’attachement, au point d’arrêter de vouloir suivre. Bref si votre curiosité vous entraine après la saison 5, épargnez vous et arrêter vous vraiment au maximum a la saison 10.