Mis à part peut-être pour les geeks ou les nerds, on ne peut pas dire qu’une série sur le monde de l’informatique fasse particulièrement rêver. Mais après tout, David Fincher a bien réussi à rendre la création de Facebook absolument passionnante avec The Social Network. Halt and Catch Fire en reprend d’ailleurs un peu la tonalité esthétique, avec ces couleurs très ternes. Et pour ce qui est de la forme, la série d’AMC se montre assez irréprochable avec une reconstitution très réussie des années 80, qui ne se sent pas obligé d’en rajouter sur les clichés vestimentaires ou capillaires pour davantage viser le réalisme.
Comme avec presque toutes ses séries, AMC retrace ainsi l’histoire américaine en nous plongeant au début des années 80 à une époque où l’informatique est en pleine expansion. Et comme souvent, on y suit des pionniers du genre. Trois personnages qui, chacun dans leur domaine, apparaissent comme des visionnaires. Et si on pense à Mad Men au départ, la série s’en démarque finalement très vite. Bref, pendant douze épisodes, on les voit construire une machine dont les trois personnages espèrent qu’elle viendra bouleverser le monde de l’informatique. Et l’un des intérêts de la série, c’est de voir...
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