J'ai tellement aimé la première saison. L'idée d'un monde où des superhéros apparaissent du jour au lendemain suite à une éclipse. Sylar, le superméchant. La mystérieuse compagnie.
J'ai tellement voulu y croire, avec toute la promo tapageuse faite via le 'ternet, avec 9th Wonders, les profils MySpace de la cheerleader et de l'infirmier, le site de Yamagato Industries et tout plein d'autres trucs inutiles, mais pourtant indispensables.
Et puis il y a eu la saison deux qui n'allait nulle part, avortée par une grève de scénaristes mécontents, une saison trois qui commence en fait là où on en était à la fin de la un, un sursaut d'espoir avec l'introduction de papa Petrelli, et puis en fait non. Au bout d'une quatrième et dernière saison laborieuse (Carnivale WTF?), Tim Kring, ou NBC, ou les deux, arrêtent les frais, sur un énième test vidéo de Claire. FIN.
Partant d'un concept en vogue (la mode des superhéros), la série s'essouffle assez rapidement, et le téléspectateur qu'on a pris pour une brêle se rend compte que chaque season finale n'est en fait qu'un reboot, puisque les gens supposés morts ne le sont pas en fait. Très dommage.
Bref, Heroes, tu m'as déçu.