Tulululululululu Lululuuuuuluuuuluuuuu (musique du générique)

Barnaby, c'est l'anti-héros, il est bedonnant, rougeot, il est lent, il prend de bonnes pauses déjeuner car les meurtres à répétition ne semblent jamais atteindre son appétit.

Sa femme Joy, est très impliquée dans la vie associative, entre club des joyeux sonneurs de cloches, chorale de la paroisse, adhérente de l'amicale des amis des roses. Sa vie est rythmée par les activités toutes plus loufoques les unes que les autres.

Son équipier est un benêt, gentil mais un peu con et souvent (oui il en change en cours de route), amoureux de la fille du patron.

Cette joyeuse équipe de bras cassés arrive tout de même (souvent par hasard) à résoudre des centaines de meurtres. Comptez un minimum de 4 ou 5 morts par épisodes, ici ça ne rigole pas, ça tombe comme des mouches.

Outre son générique, Barnaby est une série culte. Même un certain Johnny Depp a déclaré un jour être un inconditionnel de la série, n'attendant qu'un geste de la production pour y faire une apparition (bon, on attend encore).

Midsummer et Coston sont des villes où le taux de mortalité est bien plus élevé que n'importe où dans le globe, je vous déconseille de vous y installer. En chaque âme du village sommeille un criminel en puissance, qui tantôt n'a pas supporté que le chien du voisin se soulage sur son bosquet, tantôt est animé par le désir de venger ses ancêtres, ou encore jalouse le talent d'organiste du préféré du curé. Les mobiles sont toujours fallacieux.

Inspecteur Barnaby, c'est l'anti "Experts": à part le légiste, personne ne mets des gants ou ne songe à protéger la scène de crime (et encore souvent le légiste arrive en pantalon côtelé, car il passait justement par là lors d'une énième chasse à courre). Les scènes de meurtres sont irréalistes, accentuées à grand coup de musiques grandiloquentes, et de ralentis où la sauce tomate jailli de toute part.

Barnaby est "anglais" à l'extrême, les propos ou actes "chocking" ne sont pas tolérés. La jeunesse porte soit des jupes à fleur et des cols "claudine", soit des blousons de cuirs et des jeans (ouuuuh les rebelles). Les maisons sont en pierre, les jardins soignés et entretenus quotidiennement. Les mamies boivent le thé. Les papis sont au bar. Et nous, on est scotchés devant la télé!