Voir la série

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao !


Je m'appelle Monica,
Je suis une simple secrétaire.
Et c'est par un beau jour d'octobre, que huit braqueurs font une prise d'otage dans notre Casa De Papel.
La maison de la monnaie Espagnol.
Là où l'on imprime chaque jours des centaines de millions d'euros.
Ainsi survint la plus grande crise majeure de l'Histoire moderne Espagnole.
Le scénario, ultra réaliste, fait froid dans le dos.
Le cerveau du complot, El professor, semble être un génie qui a engagé son savoir au service du crime.



Parmi ces braqueurs, se trouve notre héroîne,
la sulfureuse Tokyo, narratrice de l'histoire.
Sur le papier, la Casa de Papel à tout pour être une grande (immense) série policière.
Et venant d'Espagne, en plus !
Voilà qui change des blockbuster Américains dopés aux effets spéciaux de dernière génération.
La Casa de Papel n'a rien à leur envier.
Le casting est composé d'acteurs/actrices totalements inconnus, mais pourtant géants dans leur rôles.

Le scénario s'emballe très rapidement avec un épisode pilote à couper le souffle.
La tention monte crescendo, et semble parfois insoutenable.
L'histoire oscille entre moments posés, et d'énormes scènes de gunfight inoubliables.
J'ai apprécié les (nombreux) retournements de situation, et des scènes finales dignes des plus grands films.


La maison de la monnaie, standardisée aux canons Américains, s'inspire des classiques du genre comme Die hard, ou encore Léon.
On se surprend à s'attacher aux personnages relativement bien écrits, que ce soit du côté des braqueurs ou des otages.
Ils mériteraient un mini spin-off à eux seuls.

Que dire, si ce n'est que ces Espagnols m'ont fait rire, frissonner,
y a veces derramar algunas lágrimas.
et parfois versé quelques larmes.
Oui bon, pardon.
Je perds la boule moi.
Chaque série de Netflix étant engagée, la Casa de Papel raisonne comme une immense bande annonce anti-Trump.
Et surtout anti-capitaliste, invitant le spectateur à une profonde réflexion sur notre société actuelle.
Il m'est arrivé de me demander si ce n'était pas une série de propagande...


Chaque épisode dispose d'une mise en scène particulièrement soignée.
En plus de ça, la bande son est des plus travaillées.
Rien n'étant parfait, la maison de la monnaie fait parfois dans la série B,

La saison 3 serait en cours de production, commandée par Netflix.
Néanmoins, je ne suis pas sûr que ça soit une bonne chose.
Si le succès de la Casa de Papel est largement mérité,
il ne faudrait pas en faire une série sans queue ni tête façon Walking dead.


E quest' è il fiore del partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Quest'è il fiore del partigiano
Morto per la libertà.

Tonio_2
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleures séries originales Netflix

Créée

le 9 mai 2018

Critique lue 1.1K fois

13 j'aime

2 commentaires

Critique lue 1.1K fois

13
2

D'autres avis sur La Casa de Papel

La Casa de Papel
ManonPerf
6

prometteur mais...

Les premiers épisodes sont tout simplement géniaux. On s'attend à une série sur un braquage classique et non, la préparation est faite en un seul épisode. Mais de quoi va nous parler la série alors...

le 18 janv. 2018

153 j'aime

14

La Casa de Papel
Hagstrom
4

Ça aurait pu être bien

Si j'ai regardé les deux saisons de Casa de Papel, c'est bien que j'ai du y éprouver un peu de plaisir et d'intérêt, n'étant pas du genre à me forcer pour un loisir. Mais pour être honnête, j'étais...

le 13 mai 2018

139 j'aime

7

La Casa de Papel
Ukiyo
5

La série de l'impossible

L'avantage de cette série, c'est que vous saurez rapidement si elle est faite pour vous ...ou pas: dès les 2 premiers épisodes les rebondissements sont tellement extravagants qu'ils permettent à...

le 13 déc. 2022

84 j'aime

7

Du même critique

Parasite
Tonio_2
10

Personne n’est intouchable

Bien des gens vous le diraient, l’argent ne fait pas le bonheur. A cela, je réponds, elle y contribue, et permet de faire un tas de choses, de belles choses mêmes. Okja m’avait laissé un goût amer...

le 5 juin 2019

37 j'aime

4