Aujourd'hui et plus particulièrement sur Netflix, on réalise un film ou une série comme un gâteau. C'est donc à portée de tous si on respecte d'y mettre les ingrédients de base mais cela ne suffit pas à faire quelque chose de remarquable.
Et "La chronique des Bridgerton" en est l'exemple flagrant.
En plus d'être une pâtisserie banale, on est dans la version pâtisserie industrielle version discount "MERE" en Allemagne, réputée par la très mauvaise qualité de ses produits.
Pour habiller ce pauvre gâteau aux qualités gustatives si basses, que toutes oies gloutonnes refuseraient, les réalisateurs ont abusé de pâte à sucre colorée et nauséeuse à souhait.
Les pseudo-intrigues en guise de sucre glace, les couleurs des décors et les maquillages criards et vulgaires comme colorants. Les scènes de sexe remplacent la margarine et le jeu (très mauvais) des comédiens se substitue au sirop de glucose.
Bref, que du mauvais et que rien ne sauve. Surtout pas la réalité historique...
Série à réserver aux addicts des émissions diffusées sur M6 ou TF1 et aux aficionados de Cristina Cordula.
Pour résumé, plus qu'un très mauvais gâteau, une très mauvaise grosse soupe populaire.