Ils reviennent, vous ne pourrez pas leur échapper !

Part One (27 novembre 2012)
Grand amateur des créations Canal+, je dois admettre que la série m'a bluffé. Une grande originalité du script, des décors magnifiques et des performances d'acteurs parfaites (mention spéciale au duo Céline Sallette/Swann Nambotin).
La scène d'ouverture de la série est particulièrement forte et bouleversante. Le téléspectateur est prévenu, Camille est décédée 4 ans plus tôt dans un accident de bus sur le barrage d'Annecy. Aujourd'hui, elle refait surface comme si de rien n'était. Mon arrivée chez elle est d'une forte rare. Le téléspectateur est aussi surpris que l'est sa mère et n'ose y croire ! Que se passe-t-il ? Que fait-elle là ? Comment est-ce possible ? On vit par procuration les sensations intérieures de la mère, jouée avec brio par Anne Consigny.
Les deux premiers épisodes vous maintiennent donc dans une tension jouissive qui débouche sur l'envie irrémédiable de voir la suite et de percer le mystère de tous ces retours, tout en se plongeant dans la vie de chacun des personnages de la série. En un mot : époustouflant.

Part Two (19 décembre 2012)
Pour la saison 1 dans son ensemble, mon enthousiasme retombe un peu pour une seule raison : le final.
La saison 1 ne cesse d'alimenter de nombreuses questions : Pourquoi reviennent-ils ? Pourquoi l'eau du lac basse-t-elle autant ? Pourquoi retrouve des animaux morts au fond du lac ? Quel est le véritable rôle de chacun des personnages ? Pourquoi ne peut-on pas sortir de cette ville ? ect. Le problème est que jusqu'à la dernière seconde du huitième et dernier épisode, les scénaristes n'ont pas apporté la moindre bribe de réponses, le moindre commencement d'explications, qui puisse nous rassasier sans jamais être repu, histoire d'en garder sous le pied pour la saison 2 à venir ! Rien, il n'y a rien, et il va falloir attendre 2 ans pour espérer avoir des explications !!
On reste donc sur sa faim, ce qui nuit à un tout pourtant très positif quant au jeu d'acteur, à l'ambiance, à l'intrigue.
En un mot : dommage...