Phare à paupières

Dès les premières minutes, Marianne provoque l’hilarité. Ça se veut glauque et angoissant mais l’exécution est vaine, emplie des clichés les plus éculés du genre et surjouée au point d’évoquer les grandes heures de Jerry Lewis...

Tous les poncifs du genre et les citations de ses illustres ainés viennent souffrir l’écartèlement sur la place publique. Marianne est du début à la fin un ramassis de lieux communs et de décalcomanies minables, placardées ça et là sans aucune émotion.

Le pire dans tout ça ?
C’est qu’une version réussie de cette série existe déjà, mais qu’elle n’a pas eu les honneurs d’être financée par Netflix.
Gabriel de Gwendal Biscueil et Arnaud d’Ancona, disposant pourtant d’une fraction du budget de Marianne avait su mettre en image les esprits tourmentés et autres monstres du passé avec cent fois plus de savoir faire et de passion !

Marianne arrive comme par hasard juste après la fin de la diffusion de Gabriel sur CanalPlay, et après un bref jeu des 7 différences on ne peut que constater amèrement qu’en plus d’être de toutes façons complètement ratée, Mariane a sévèrement pompé... les situations, les lieux, certains personnages, le logo mystérieux...

Vous pourrez comparer par vous même en cliquant ici.

En bref, fuyez tant que vous le pouvez et trouvez refuge chez Gabriel !