Histoires d'impostures

Nisemonogatari est un anime adapté d'un light novel japonais écrit par Nishio Ishin et illustré par le taïwanais Vofan sortie en 2009 au Japon, l'anime lui est diffusé pour la première fois en 2012 . L'anime est réalisé par Akiyuki Shinbo et produit par le studio Shaft, 11 épisodes ont été produits et diffusés (notamment sur netflix). Nisemonogatari est la suite direct de Bakemonogatari.

L'histoire prend place quelques semaines après les événements de Bakemonogatari qui se déroulait durant les dernières semaines de l’année scolaires, nous retrouvons donc nos héros durant les grandes vacances d'été. L'anime sera composé de deux arc qui seront en grandes parties consacrés aux sœurs d'Araragi, le premier arc qui se nomme "Karen l'abeille" sera comme sont nom l'indique consacré à la gentille Karen, le second arc lui se nomme "Tsukihi le phénix" sera comme vous l'aurez deviné consacré à la petit sœur d' Araragi.
Mais rassurer vous nous retrouverons aussi tout les personnages féminin qui sont apparus dans Bakemonogatari comme Suruga Kanbaru, Mayoi Hachikuji ou encore Nadeko Sengoku.

L'anime commence avec Koyomi Araragi qui est séquestré par la belle Hitagi Senjōgahara, elle le garde attaché dans un bâtiment désaffecté car un sinistre individu a fait sont apparition et il semble que Senjōgahara est un passé en commun avec lui. Nous avons ensuite un petit retour en arrière pour nous montrer comment Araragi a rencontré ce mystérieux personnage qui se nomme Kaiki, puis nous retrouvons Araragi dans le présent toujours attaché et faisant face à Senjōgahara qui veut garder le secret sur sa relation avec Kaiki, mais Araragi reçoit un message de sa sœur Karen qui lui demande de l'aide alors Araragi se libère avec facilité et prend les choses en mains.

Vous trouviez Bakemonogatari assez spécial avec ses scènes complètement barré. Eh bien vous n'avez rien vu car dans Nisemonogatari on monte d'un level dans les scènes complètement loufoque.
On passe clairement un cap dans le WTF, car non seulement on a du harem à gogo et des allusions sexuelles en veux-tu en voilà comme dans l’excellent Bakemonogatari. Mais ici on nous rajoute de l'inceste, des loli, de la nudités explicite, des combats à la foi épiques et complètement barré etc..
Il n'y a pas de dialogue ennuyant comme dans Bakemonogatari où les premiers épisodes sont assez éprouvants. Je dois dire que je ne me suis jamais ennuyé en regardant Nisemonogatari, et à l'heure où j’écris cette critique j'en suis à mon cinquième visionnage (et je pense que c'est loin d'être fini) c'est dire à quel point je suis tombé sous le charme de cet univers complètement barré et extravagant.

Je vous rassure tout de suite Nisemonogatari ce n'est pas que ça, l'anime aborde aussi plusieurs sujets comme les relations frère sœur, l'amour, le pardon, la définition de la justice, est ce que l'on peut aider les autres alors que l'on est soi-même en souffrance, l'acceptation du passé de l'être que l'on aime, se relever et aller de l'avant et pleins d'autres sujets très intéressants.
Les relations frère sœur sont certes poussé assez loin, mais ça pose la question de jusqu’où est la limite dans notre relation familial, où est ce que l'on peut peut aller dans l'intimé avec sa sœur ou son frère. Et la scène de la brosse à dent est juste magnifique car on croit que c'est Koyomi qui contrôle la situation pour ensuite perdre le contrôle, en faite c'est Karen qui mène le jeu, mais elle perdra aussi le contrôle de la situation lors de ce brossage de dents très sensuel.

La relation entre Senjōgahara et Koyomi est aussi très intéressante car on sent que Koyomi est tiraillé entre ses sentiments sincère pour la belle Senjōgahara et son attirance pour la voluptueuse Hanekawa (je vous conseille vivement d'aller voir les films Kizumonogatari car non seulement les films sont justes excellents, mais on comprend pourquoi Koyomi est aussi proche d'Hanekawa). Senjōgahara est pleinement consciente que Koyomi ressent quelque chose de fort pour Hanekawa, elle devra l'accepter et mettre de l'eau dans son vin si elle ne veut pas perdre Koyomi.

Un autre sujet assez bien traité c'est les impostures, comme de se prendre pour un héro et d'aller aider les autres alors que l'on est soi même en souffrance. Ne pas reconnaître que l'on ai soi même dans la mouise et surtout ne pas demander de l'aide à ses proches peut nous conduire dans un engrenage de malheurs qui aurait pu être évité si seulement on aurait eu le courage de demander de l'aide. Et c'est parfaitement illustré avec la relation Karen Koyomi où la petite sœur se prend pour une héroïne qui se croit très forte, mais au contraire elle est encore trop naïve et faible pour pouvoir aider les autres toute seule, alors que le grand frère lui est devenu un être très fort et sûr de lui mais qui est conscient de ses forces et faiblesses. Le problème c'est que Koyomi qui est un garçon qui va aider n'importe qui de bon cœur, allant jusqu'à risqué sa vie pour sauver quelqu'un qu'il ne connaît pas, mais il néglige ses petites sœurs qu'il considère comme des petite filles qui aimes jouer aux héroïnes et qui ne font que des bêtises. Hanekawa fera remarquer à Koyomi qu'il se comporte en grand frère autoritaire avec ses sœurs, alors qu'avec ses amis c'est quelqu'un de calme et gentil toujours prêt à aidé. Mais quand Karen aura de sérieux problèmes, non seulement Koyomi l'aidera et il changera aussi de comportement avec elle. Ils développeront une relation très forte (voir trop forte).

Koyomi comprendra que ses sœurs ont souffert de son manque d'attention et de gentillesse pour elles. Il prendra aussi conscience de tout son amours pour elles et il décidera de les inclure dans son cercle d'amis (son harem en gros).

D’où le titre de l'anime Nisemonogatari qui veut dire histoire d'imposture, Karen se cache derrière son rôle d'héroïne pour masquer qu'elle est encore qu'une lycéenne qui ne peut pas encore affronter tout les obstacles de la vie toute seule. Mais c'est vraiment avec l'arc consacré à Tsukihi Araragi où le titre de l'anime va prendre tout son sens, et là je vais devoir spoiler alors si vous voulez garder la surprise ne lisez pas le texte caché qui va suivre.

Je ne vous cache pas que je pourrais parler pendant des heures des divers scènes WTF de cet anime comme celle de l'épisode 7 où

Et je ne vous cache pas que tellement je ne m'attendais pas à voir une scène pareille que j'ai failli m'étouffer.
Et il y en a plein des scènes WTF comme celle là, malheureusement je dois faire des choix (ça été dur) alors je ne vais vous parler que de deux scènes en particulier, ce sont celles qui à mes yeux apportent le plus à l'histoire (et je parle bien des scènes WTF car il y a aussi d'autres scènes bien plus classique qui apportent tout autan, voir plus que certaines de ses scènes).

Bon maintenant parlons de l'épisode 8 et de la scène du brossage de dents incestueux, je tiens à m'excuser à l'avance pour ce qui va suivre car je risque de partir assez loin dans le délire pour l’analyse de cette scène totalement WTF.

Bon je sais ce que vous allez me dire «Brock pourquoi tu nous détailles cette scènes assez tordu et WTF» eh bien déjà à chaque fois que je regarde cet épisodes 8 et plus particulièrement la scène du brossage de dents je suis dans tout mes états (attendez que je développe avant de me lancer des pierres). Il faut dire que c'est réalisé d'une main de maître, que ce soit l'animation, les dessins, les dialogues ou encore les musiques, tout est parfaitement maîtrisé. Les auteurs ont parfaitement réussis à me faire ressentir tout plein d'émotion, j'étais entre le fous rire et la crise de larmes (oui je sais, c'est bizarre) et surtout à me faire rentrer dans leurs délires.

Et je ne vous cache pas qu'à la fin de cet épisode il m'a fallu plusieurs minutes pour reprendre mes esprits et comprendre ce que je venais de voir, car oui cet épisode en dehors d'être complètement barré traite un sujet qui m'a paru très intéressant.

La relation frère sœur m'intéresse particulièrement, car je suis également très proche d'une de mes sœurs et que de savoir garder une certaine distance entre nous peut être assez compliqué puisqu'on se connaît parfaitement et que l'on peut deviner ce que ressent l'autre en un regard.
Et cette scène est assez représentative de cette limite qu'il ne faut absolument pas dépasser au risque de ne plus pouvoir revenir en arrière et surtout de le regretter le reste de sa vie.
Limite que Koyomi et Karen dépassent allègrement lors de cet épisode (au point où ils recommencent le jeu une fois que Tsukihi est partie) malheureusement le sujet est vite mis de côté dans les épisodes suivants car il faut bien faire avancer l'histoire avec Tsukihi. J’espère que le sujet sera de nouveau abordé dans la suite (j'ai acheté tout la franchise en blue ray) car le sujet mérite vraiment d'être approfondi.

L'autre scène dont je voudrais aussi vous parler, c'est la scène de la réconciliation entre Shinobu et Koyomi. Dans cette scène tout est également excellent que ce soit l'animation, les dessins (mention aux arrières plans qui sont magnifiques) les musiques qui sont très belles et le déroulement des dialogues qui tombes toujours juste. Vous l'aurez compris encore une fois tout est très bien maîtrisé, mais c'est surtout la relation entre Shinobu et Koyomi qui m'intéresse car après tout ce qu'ils ont vécu dans les films Kizumonogatari, ils vont enfin réussir à se parler franchement et à se dire tout ce qu'ils ont sur le cœur pour qu'ils puissent enfin aller de l'avant et développer une relation très forte.

Parlons un peu des personnages

Commençons par Koyomi Araragi, dans Bakemonogatari le jeune homme se reposait beaucoup sur Meme Oshino pour trouver la solution face aux Démon. Malheureusement pour Koyomi, Oshino a décider de partir tracer sa route ailleurs. Oshino est parti car il est convaincu que Koyomi est parfaitement capable de faire face aux problèmes tout seul.

Dans Nisemonogatari Koyomi m'a paru bien plus mature et sur de lui que dans Bakemonogatari où il se reposait beaucoup sur Oshino mais aussi sur Hanekawa et Senjōgahara pour trouver une solution à ses problèmes, mais dans cet anime Koyomi prend beaucoup plus d’initiatives et il n'hésite pas à aller contre l'avis de Senjōgahara (qui continue toujours de le dominer, faut pas déconner).
Il est aussi bien plus calme et adulte avec ses sœurs, qui vont lui donner beaucoup de travaille.

Karen Araragi est l'une des deux sœur de Koyomi, elle est une grande sportive qui pratique les arts martiaux avec une très grande dextérité. Elle se prend pour une héroïne qui veut sauver la veuve et l'orphelin mais malheureusement pour elle, Karen va se prendre la dure réalité du monde dans lequel elle vit en affrontant l'énigmatique Kaiki.
Karen et très proche de sa petite sœur Tsukihi avec laquelle elles forme les "Fire Sister" qui est un duo qui se prend pour des héroïnes, mais elles font plus de bêtise que d'actes héroïques au grand dam de Koyomi qui doit souvent leurs sauver la mise.
Karen va aussi beaucoup se rapprocher de son frère et développer une nouvel relation avec lui, mais ça j'en ai déjà parlé.

Hitagi Senjōgahara est toujours aussi possessive et extravagante avec Koyomi, mais elle va devoir faire des efforts car Tsubasa Hanekawa veille au grain.
Senjōgahara va surtout pouvoirs mettre son douloureux passé derrière elle et aller de l'avant grâce à sa confrontation avec Kaiki. Au terme de cette confrontation, je l'ai senti bien plus apaisée et heureuse et j'ai hâte de voir l'évolution de sa relation avec Koyomi dans les multiples suites qui sont sorties.

Shinobu Oshino de son vrais nom Kiss-Shot Acerola-Orion Heart-Under-Blade, c'est vraiment dans cet anime qu'on là découvrent vraiment (car dans Bakemonogatari elle ne prononce pas un seul mots) et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Shinobu se révèle vraiment dans l'épisode quatre, où on va avoir droit à une scène surréaliste. Surréaliste dans le sens où d'un côté la scène est assez touchante car après tout ce qu'ils ont vécu dans les films Kizumonogatari (non sans déconner, aller les voir) ils vont enfin réussir à se réconcilier et même à développer une relation très forte. Mais de l'autre côté on a quand même un adolescent qui prend un bain avec une gamine de huit ans (bon je sais qu'elle a plus de 500 ans vu que c'est une vampire), et c'est là c'est tout l'exploit du studio Shaft qui réussit une fois de plus à mettre du malaise dans son œuvre, car la scène est juste magnifique que ce soit en terme de réalisation et de mise en scène, de dessin (mention aux arrières plans), de musique ou encore des dialogues qui sont touchants et émouvants.
Le personnage de Shinobu est très attachant et sympathique, on découvre qu'elle aime follement les donuts et faire des blagues à Koyomi mais lorsqu’il aura besoin d'elle, elle sera toujours là pour lui.

Tsukihi Araragi est la plus jeune sœur de Koyomi et elle va avoir rôle très important dans l'anime mais ça j'en ai déjà parlé. Elle possède un caractère très fort, voir impulsif et bouillonnant et elle n'hésite pas être assez franche avec son entourage, mais malgré cela on ressent qu'elle aime beaucoup sa sœur et son frère.

Tsubasa Hanekawa est quelque peu en retrait dans Nisemonogatari, elle sera surtout là pour conseiller Koyomi et ses sœurs. Néanmoins on peut voir que malgré ses très courtes apparitions dans cet anime, elle est un des personnages les plus importants de la série Monogatari et elle va jouer un rôle bien plus important par la suite.

Suruga Kanbaru ne sera présente que le temps d'un épisode mais qu'elle épisode. Elle va encore retourner la tête de Koyomi avec ses avances très prononcées et pleines de sous-entendu, mais aussi en révéler plus sur sa situation familiale assez compliqué et ses vrais sentiments envers Koyomi. On ressent qu'elle va bien mieux et qu'elle veut aller de l'avant, malgré la présence du démon singe qui est toujours en elle.

Nadeko Sengoku ne sera également présente que le temps d'un épisodes où elle invite Koyomi chez elle pour "jouer". On va la découvrir bien plus sereine, et mieux dans sa peau et elle n'hésitera pas faire du rentre dedans à un Koyomi bien naïf sur ce coups-là.

Mayoi Hachikuji va aussi réapparaître dans Nisemonogatari où elle conseillera Koyomi dans ses relations assez compliquées avec toutes les filles qui l’entoure. Encore une fois la relation entre Hachikuji et Koyomi est très particulière et gênante dans le sens où Araragi n'hésite pas à peloter la jeune fille et je vous rappel que Hachikuji est encore très jeune (c'est le Japon j'ai envie de vous dire).

Kaiki est un personnage très mystérieux qui va mettre à rude épreuve non seulement Karen Araragi, mais aussi Senjōgahara avec qui il a un passé en commun. Ses actions semblent être mal intentionnés et on dirait qu'il prend un malin plaisir à manipuler tous ceux qu'il rencontre.

Yozuru Kagenui est une spécialiste en phénomène paranormaux qui c'est spécialisé dans la chasse aux démons, elle est accompagnée de Yotsugi Ononoki qui est une shikigami à son service. Dame Kagenui déteste par dessus tout les impostures et elle va tout naturellement s'en prendre à Tsukihi Araragi, mais elle devra faire face à Shinobu et Koyomi si elle veut arriver à ses fins. Yozuru Kagenui sera une redoutable adversaire car elle possède non seulement des compétences aux combats qui sont excellentes, mais elle possède aussi une force physique extraordinaire.

Les musiques sont toutes excellentes et elles collent parfaitement aux scènes, tout comme les dessins et l'animation qui est juste magnifique, tout est d'une très grande fluidité et on arrive aussi à parfaitement ressentir se que ressentent les personnages, bref le studio Shaft a encore une fois fait un excellent boulot.

Encore un mots sur les opening où chaque épisodes va jouer l'opening du personnages féminin dont l'épisode lui sera consacré et je dois dire que je les trouvent tous excellents.

Merci beaucoup d'avoirs pris le temps de lire cette critique, n'oubliez pas d'aller jeter un coup d’œil à mes autres critiques (oui je me fait de l'auto promo) et à bientôt.