Quand on a eu écho de l'arrêt de la production animée de The Lost Canvas pour se rendre compte que la Toei ose pondre ça : une réutilisation des chevaliers d'or de la saga originelle à des fins mercantiles qui infectent jusque dans les narines. La prochaine fois, on aura droit à des armures encore plus divines que les divines actuelles avec quinze paires d'ailes à faire pâlir de jalousie les créatures d'Evangelion, et des épaulettes de la taille d'une voiture. Le personnage d'Aiolia devient le protagoniste central de cette histoire et remplace (presque) la fonction de tête à claque qu'avait Seiya de Pégase.
The Lost Canvas rendait honneur à la caste des chevaliers d'or, même si ces derniers font partie de la génération qui précède celle de la Bataille Du Sanctuaire, un arc fidèlement suivi souvent dans le but de découvrir les traits de chaque gold saint représentant chaque signe zodiacal. Là, oserais-je dire que ça pue le blasphème. La Toei ne laisse pas nos héros dorés reposer en paix après leur ultime sacrifice devant le Mur Des Lamentations dans le palais d'Hadès, alors qu'une nouvelle génération aurait pu porter les belles armures. Ah non, pour ça, on a déjà Saint Seiya Omega (Oh My God !).
A chaque combat, avant chaque attaque, ça devient barbant quand un chevalier use du protocole d'honneur de chaque fois dire son nom et son signe devant un adversaire récurrent ou non.
D'acquérir le septième sens rendrait-il gâteux ou aurait-il le contre-effet de provoquer la maladie d'Alzheimer ?
Vous me direz que je n'ai pas tout vu. Quelques épisodes seulement et à ce que j'ai pu en déduire, je ne suis pas assez maso pour me coltiner tout le feuilleton.