« QUOI !! NON MAIS SONT SÉRIEUX ?! Ils vont adapter Scream en série ? Non mais N’IMPORTE QUOI ! C’est pas possible. Un Slasher en série ! QUOI ?! NON, NON, NON… Surtout à la sauce MTV. Une putain de CATASTROPHE annoncée ». <– Ceci est une version censurée.
Voilà à peu prêt ma réaction quand j’ai appris l’horrible nouvelle. Et ce sentiment ne s’est pas apaisé à la découverte du nouveau masque du tueur. Trop d’affronts pour moi. Je n’étais pas prête de le pardonner à la chaîne câblée.
Bon, avec du recul et le visionnage de 3 épisodes de Scream la série, je peux aujourd’hui dire que je me suis légèrement laissée emporter par mes émotions. Non parce qu’il faut savoir que pour moi, Scream est un film cultissime. C’est même le premier film d’horreur que je suis allée voir au cinéma. Je n’avais pas l’âge et j’avais menti à la caisse en disant que j’allais voir Men in Black. Bref, un film « pas touche » quoi.
J’ai d’ailleurs un peu honte car finalement, Scream la série ce n’est pas si mauvais que ça. C’est même plutôt pas mal du tout. Je ne pensais pas dire ça un jour mais MTV à fait du bon boulot en revisitant le film de Wes Craven. Parsemé de clins d’œil à la franchise, je la vois presque comme un hommage. Si le film a créé pas mal de codes du genre, rassurez-vous, vous les retrouverez aussi dans la série mais de façon bien plus modernes, c’est à dire, connectée.
Comme le montre MTV avec cette scène d’ouverture (pauvre Bella Thorne), la série n’est pas aseptisée. Il y a un malade de tueur en série qui rôde et il compte bien faire couler le sang. Les meurtres sont plutôt sauvages et crados et les victimes tombent comme des mouches… évidemment pour notre plus grand plaisir. Aucune idée de qui va pouvoir survivre, les personnages n’étant jamais en sécurité face à la folie meurtrière du Ghostface 2.0, ce tueur au masque/visage effrayant du mythique Brandon James.
En face, la troupeaux d’ados et les quelques adultes qui les accompagnent ont certes des rôles clichés proches du film mais ils s’en sortent haut la main. J’aime particulièrement le personnage de Noah, le pro du film d’horreur… Même si je ne devrais peut-être pas trop m’attacher. Il va mettre en place une mise en abîme très intéressante avec le film Scream. Il ira même jusqu’à critiquer le propre concept de la série en disant : » Le format série n’est pas adapté au Slasher car ce dernier doit être rapide ».
L’intrigue, toujours tintée d’ironie, me captive. J’attends les prochains épisodes avec de plus en plus d’impatience. Mais je me pose quand même une grande question : connaîtrons-nous la véritable identité du tueur à la fin de la saison 1, une seconde étant déjà annoncée ?
Quoi qu’il en soit, en attendant la dernière saison d’Awkward, Scream sera sans conteste mon programme de l’été. Je suis déjà accro à cette série que je considère comme une très bonne surprise. Scream la série ne réinvente rien mais rend hommage avec une certaine originalité qui au résultat, permet de faire fuir toute nostalgie du film.